Stratégie

Comment faire de l'innovation un facteur de compétitivité

Comment faire de l'innovation un facteur de compétitivité

Les entreprises n'innovent jamais pour rien. Elles y recherchent un avantage compétitif ou une valeur. Il reste à définir les meilleures manières pour innover en respectant ce principe. Voici quelques bonnes pratiques et retours d'expériences, au premier chef desquels l'ouverture.

PublicitéSi le monde a un peu changé depuis l'époque du silex, ce n'est pas pour rien. Pour chaque progrès technique, un objectif était poursuivi. Et cela, au moins, n'a pas changé jusqu'aujourd'hui. Une entreprise n'innove que si elle y trouve un intérêt.

Cet intérêt peut prendre diverses formes. On peut tenter de trouver un nouveau marché ou de répondre à une attente insatisfaite. On peut aussi essayer de mieux répondre à une demande déjà satisfaite, par exemple en produisant la réponse à ce besoin pour moins cher. A chaque fois, il y a un dénominateur commun: la recherche de la valeur ajoutée de l'innovation.

Bien évaluer la valeur de l'innovation

Cette recherche de valeur peut suivre plusieurs méthodes mais, comme Georges Epinette, vice-président du Cigref et DOSI du groupement des mousquetaires, l'explique, il vaut mieux surtout rechercher une valeur perçue par l'utilisateur final. Et les manières de réaliser l'innovation peuvent suivre des voies différentes.

Nous allons ici faire le tour de quelques unes de ces voies avec Franck Barlemont, DSI de Prisma Media; Romain Lalanne, Responsable Open Data à la SNCF; Emmanuel Méthivier, Directeur du GIE et Directeur Relation Client du Crédit Agricole Store; et Claude Molly-Mitton, Président de l'USF (Utilisateurs de SAP Francophones). Très souvent, l'innovation nécessite la collaboration et l'ouverture. Cette ouverture ne s'entend d'ailleurs pas seulement du point de vue de l'état d'esprit mais également dans les échanges avec des tiers. Les partenariats, les collaborations, sont au coeur de bien des procédés d'innovation.

La co-innovation éditeur-clients au bénéfice des deux parties

Depuis un quart de siècle, l'USF représente tous les clients de SAP, pas seulement ceux du PGI historique. Cette association de 3000 adhérents représentant 500 entreprises est totalement, y compris financièrement, indépendante de l'éditeur. Elle a d'ailleurs eu parfois des relations tendues avec celui-ci, comme à l'époque de la Guerre de la Maintenance (2008-2009). L'innovation a été le fil rouge des activités de l'année 2013 pour ce club, notamment lors de ses deux manifestations annuelles majeures, le Printemps et la Convention.

« L'éditeur innove technologiquement mais la véritable innovation n'est pas technologique, elle est dans les usages au sein de nos entreprises et de nos administrations » soutient Claude Molly-Mitton, Président de l'USF (Utilisateurs de SAP Francophones). Le PGI historique représente environ la moitié du chiffre d'affaires de l'éditeur SAP. L'USF s'est beaucoup intéressé aux innovations permises par les offres connexes à ce PGI : le décisionnel bien entendu (avec Business Object), notamment en mobilité, mais aussi les apports de la base de données en mémoire SAP Hana. Mais Claude Molly-Mitton insiste: « même Hana n'a d'intérêt que par (...)

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Ce dossier comprend les témoignages de : Claude Molly-Mitton (USF), Romain Lalanne (SNCF), Emmanuel Méthivier (Crédit Agricole Store), Franck Barlemont (Prisma Media) et Georges Epinette (Cigref)

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