Juridique

SILL 2018 : l'Etat met à jour son référentiel de logiciels libres

SILL 2018 : l'Etat met à jour son référentiel de logiciels libres
Dirigée par Henri Verdier, la DINSIC vient de publier le SILL 2018.

Le SILL 2018 (Socle Interministériel de Logiciels Libres) vient de paraître pour uniformiser au mieux les SI des administrations.

PublicitéComme tous les ans depuis 2014, la DINSIC (Direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication), la « DSI groupe » de l'Etat, vient de publier la version 2018 du SILL (Socle Interministériel de Logiciels Libres). Celui-ci vise à présenter une liste des logiciels libres préconisés pour remplir la plupart des fonctions courantes de grands domaines de l'informatique comme le poste de travail, la gestion de parc, l'exploitation de serveurs, les bases de données et les environnements de développement. Bien entendu, le travail réalisé par la DINSIC, destiné aux administrations afin de favoriser l'adoption de solutions communes dans toutes les administrations, peut être utilisé par les entreprises qui souhaitent adopter la même logique que l'Etat. Par exemple, le SILL montre qu'il est possible d'avoir un poste de travail totalement en logiciels libres.

La liste comporte de nombreux logiciels pour serveurs ou postes de travail et certains services en ligne tel que le moteur de recherche Qwant. 152 solutions sont répertoriées dont 23 nouveautés pour l'édition 2018 comme RocketChat (messagerie instantanée), JaCoCo (mesure de la qualité et sécurité de code source en Java) et Swarm (orchestrateur de containers). Les logiciels peuvent être « en observation », c'est à dire jugés encore immatures ou à adoption avec précautions, « recommandés » ou « en fin de vie ». Même pour les administrations, il n'y a pas de véritable obligation d'adopter les solutions préconisées par la DINSIC. Ne pas le faire pourrait juste amener les chefs de projet à devoir justifier leurs choix devant leur hiérarchie, notamment pour raisons budgétaires. Ou amener les administrations misant sur d'autres solutions à être régulièrement mises en porte-à-faux, par exemple le Ministère des Armées et son célèbre contrat open-bar avec Microsoft.

Au SILL proprement dit s'ajoute un clausier destiné aux rédacteurs de marchés publics et comportant différentes clauses pré-rédigées.

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