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La campagne de tests pour les applications des Jeux olympiques démarre

La campagne de tests pour les applications des Jeux olympiques démarre
Inauguration de l’ITL. A gauche, Bruno Marie-Rose, directeur de la technologie et des systèmes d’information de Paris 2024 ; à droite, Nacho Moros, directeur des opérations, Major Events, Atos.

Le groupe Atos a annoncé le démarrage de la campagne de tests pour plus de 150 applications critiques destinées aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Plus de 250 000 heures de tests sont prévues.

PublicitéLes Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 reposent sur deux grands systèmes d'information critiques, l'un pour gérer l'organisation et l'autre pour diffuser les résultats. La fiabilité de ces systèmes est donc essentielle. Pour s'en assurer, une campagne de test de grande ampleur, menée par Atos, vient de démarrer quinze mois avant la cérémonie d'ouverture. Dans un communiqué, l'ESN, partenaire officielle des JO depuis 2001, annonce que son laboratoire de tests d'intégration (ITL), basé à Madrid, va réaliser 250 000 heures de tests pour valider le fonctionnement de plus de 150 applications.

En coulisses des JO, un premier système, l'Olympic Management System (OMS), gère les accréditations, le calendrier des compétitions, les outils de vote de la commission des athlètes, le portail des volontaires ou encore la gestion des équipes opérationnelles. Un second, l'Olympic Diffusion System (ODS), assure la diffusion en temps réel des résultats de 878 épreuves sportives, à travers différents canaux destinés aux commentateurs, aux journalistes et au grand public. Les tests ont pour objectifs de valider le fonctionnement de ces SI et de chacune de leurs briques ; de vérifier leur capacité à maintenir des niveaux de services constants dans différents scénarios ; ainsi que de contrôler les procédures opérationnelles et les interfaces avec des fournisseurs externes. À Madrid, dans les locaux de l'ITL, une soixantaine d'experts orchestrent la campagne. Chaque sport et chaque site accueillant des épreuves disposent d'une cellule opérationnelle dédiée. Pour réaliser ces tests, l'ITL utilise pour le moment des données réelles issues des précédents Jeux. Dès juillet 2023, de nouvelles données issues des épreuves de qualification aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 seront introduites.

Réduire le nombre de serveurs utilisés

Au fur et à mesure de la progression de la campagne, le Comité International Olympique (CIO), le Comité d'Organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (COJO), les fédérations sportives internationales et l'ensemble des partenaires technologiques seront tenus informés des résultats. « La campagne de tests qui s'ouvre s'apparente à l'entraînement d'un sportif de haut niveau par son intensité et sa rigueur », a comparé Bruno Marie-Rose, directeur de la technologie et des systèmes d'information de Paris 2024.

Pour réduire l'impact environnemental de l'IT des JO, Atos a revu son modèle opérationnel autour de trois structures pérennes. L'ITL mène les tests, tandis que deux autres structures vont gérer et superviser le fonctionnement des applications informatiques tout au long des deux événements : le Central Technology Operations Center (CTOC), implanté à Barcelone, pilotera les opérations et le Centre de contrôle et de commandement technologique (TOC), basé dans la ville hôte, assurera le pilotage local durant les compétitions. Selon l'ESN, le nombre de serveurs physiques a ainsi diminué de plus de 50% par rapport aux JO de Tokyo 2020.

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