Stratégie

Alternatives à Microsoft : 7 entreprises qui ont franchi le pas

Voici sept entreprises et administrations américaines, néo-zélandaises ou australiennes qui ont décidé d'abandonner une ou plusieurs technologies Microsoft au profit de produits ou de services fournis par Google, Ubuntu, IBM ou Adobe.

PublicitéQuand la force du monopole se heurte à la restriction des budgets Au cours des deux dernières années, les alternatives aux produits Microsoft se sont multipliées, qu'il s'agisse de Windows, Office ou Exchange. La concurrence avec l'éditeur a atteint un paroxysme en mai dernier, lorsque Red Hat a poursuivi la Suisse en justice (et gagné), invoquant le fait qu'elle avait signé un gros contrat de trois ans avec Microsoft, sans avoir préalablement lancé un appel d'offres, alors qu'il existait bien d'autres possibilités. Los Angeles a payé Gmail avec l'argent de Microsoft En octobre dernier, la municipalité de Los Angeles a signé avec Google un contrat visant à déployer la messagerie Gmail, ainsi que certaines applications Google Apps. Le coût de ce contrat étalé sur 5 ans est de 7,25 M$. Ironie du sort, une partie de cette somme, soit 1,5 M$, provient d'une amende versée par Microsoft, suite a un procès qui l'avait opposé en 2006 à la ville (qui représentait également six comtés de Californie et d'autres villes), pour abus de position dominante. Microsoft avait alors été condamné à versé un total de 70 M$. Equitec a migré 100 serveurs Windows vers 30 serveurs Ubuntu En début d'année, le fournisseur de services financiers Equitec exécutait ses applications critiques sur une centaine de serveurs Windows, lorsque des problèmes de performances sont apparus. Equitec a alors décidé de migrer vers Ubuntu Server 8.04 LTS. Dans la foulée, le moteur de base de données Sybase a été remplacé par MySQL, livré avec Ubuntu. Les problèmes de performances ayant disparu, le nombre de serveurs a pu être réduit à 30. Avago Technologies a migré 4000 utilisateurs d'Exchange vers Google Apps Le CIO d'Avago Technologies a décidé de migrer la totalité des employés de la société, soit 4000 utilisateurs, de Microsoft Exchange vers Google Apps. La principale motivation était financière, l'économie étant estimée à 1,6 M$, essentiellement liée au coût de stockage. Sa décision a été prise lorsque Google a annoncé App Sync, qui permet de connecter Outlook à Gmail. C'était selon lui le dernier point d'achoppement. Serena Software économise 750 000 $ par an en migrant vers Google Apps Serena Software est un autre client emblématique de Google Apps. Le basculement de Microsoft Exchange vers Google Apps a été réalisé brutalement, l'été dernier, en moins de six heures. La principale motivation était la difficulté à administrer les espaces de stockage, à gérer les sauvegardes et à garantir la continuité de fonctionnement. Pour résoudre tous ces problèmes, le service informatique a calculé qu'il était nécessaire d'augmenter de 1,5 Go l'espace disque alloué à chaque boîtes aux lettres, de déployer une solution de disaster recovery et d'installer de nouveaux serveurs Exchange. Le coût aurait augmenté de 1 M$ par an. L'adoption de Gmail et Google Apps permettra d'économiser 750 000 $ par an. Allianz Insurance Australia délaisse Windows pour un mainframe sous Linux Allianz Insurance Australia, qui emploie 3000 personnes, avait pour objectif de réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2012. Pour y parvenir, le groupe a entamé en 2009 une refonte de son infrastructure, qui reposait sur des machines Intel sous Windows Server. Elles ont été remplacées par un mainframe IBM System z10 sous Red Hat Enterprise Linux. Parallèlement, les serveurs d'applications WebSphere, qui tournaient également sur une plate-forme. Intel, ont migré vers JBoss Enterprise Middleware, installé sur un serveur HP Proliant. La consolidation et la virtualisation ont permis de réduire la consommation électrique tout en réalisant 500 000 € d'économies sur le coût des licences. La Poste de Nouvelle-Zélande abandonne Microsoft Office Au début de l'été dernier, la Poste de Nouvelle-Zélande a entamé avec Microsoft ce qui devait être de simples renégociations du parc de licences Office. Mais les discussions se sont mal passées et la Poste a finalement décidé d'adopter l'offre de Google, pour ces 2100 employés. Sur les trois prochaines années, l'économie réalisée, essentiellement sur la maintenance des serveurs, devrait atteindre 2 M$. La ligue de base ball américaine expulse Silverlight La MLB américaine (Major League Baseball), avait dans un premier temps opté pour la technologie Silverlight de Microsoft, afin de diffuser ses matchs sur son site Web. Mais celui-ci a souffert d'importants problèmes, dès le début de la saison 2008. La MLB s'est finalement tournée vers la technologie d'Adobe, éditeur avec lequel elle a signé un contrat de deux ans.

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