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Vulcania : les réseaux en éruption

Vulcania : les réseaux en éruption

Le parc d'attraction consacré à la vulcanologie et aux autres manifestations de la « vie » de notre planète a profondément changé ses réseaux afin d'être à la hauteur des nouveaux défis.

PublicitéVulcania possédait un réseau construit sur un équipement Nortel vieillissant (10/100 Mb) coûtant en maintenance 30 000 euros par an. Cet équipement ne répondait pas aux nouvelles exigences du parc, assumant désormais clairement sa dimension de parc d'attraction à la fréquentation en nette hausse. « Nos moyens sont limités et nous avons procédé par étape pour refondre nos infrastructures » se souvient Thierry Olivier, responsable informatique de Vulcania. Ainsi, en 2006, la priorité a été donnée aux serveurs. En 2007-2008, tous les éléments actifs du réseau ont été changés, avec ajout d'un huitième sous-répartiteur pour gérer spécifiquement la scénographie, chaque répartiteur « arrosant » une partie du parc ou l'une de ses fonctions en les reliant à la salle serveurs centrale. Enfin, sur le prochain exercice budgétaire, la priorité sera donnée à la ToIP filaire et wi-fi en lieu et place de l'actuel couple DECT/filaire analogique avec une simple mise à jour des équipements qui viennent d'être mis en service dans cette optique. Pour Thierry Olivier, « nos motivations relevaient d'une part d'un calcul économique mais aussi d'autre part d'exigences techniques comme la mise à disposition du 1 Gb et la possibilité de passer à la ToIP. » Après appel d'offres, la SSII auvergnate Neyrial a remporté le contrat d'un montant global de 60 000 euros en se basant sur du matériel 3Com. « La garantie de trois ans nous économise la maintenance et nous rentabilisons donc l'investissement, sur ce seul chapitre, en 18 mois, avec une même durée en pur bonus » se réjouit Thierry Olivier. Il ajoute : « le matériel 3Com est nettement plus facile à administrer et plus fiable que nos anciens équipements ». Des difficultés particulières Des difficultés particulières Le réseau devait répondre à toute une série de contraintes et d'impératifs techniques ou réglementaires. Pour commencer, Vulcania est construit essentiellement en souterrain, en béton armé et acier, ce qui implique de gros problèmes pour toutes les liaisons sans fil (DECT, en attendant la ToIP/Wi-Fi...) pour lesquels de multiples bornes sont nécessaires. Le réseau doit avant tout couvrir les besoins strictement internes : 100 postes bureautiques, 20 caisses enregistreuses (billetterie, boutiques, restaurants) et 100 postes de gestion de la scénographie et des attractions. Mais les salles de séminaires ont dû être connectées en Wi-Fi. L'ensemble du parc n'est pourtant relié à Internet que par un lien SDSL 2 Mb (contre 512 kb il y a encore peu !) : aucun opérateur n'a accepté de fournir une autre solution à cause de l'éloignement de Vulcania par rapport à Clermont-Ferrand. Un système de comptage des personnes présentes dans chaque partie du bâtiment principal par vidéo sur IP a pu être installé grâce au nouveau réseau : cette application était exigée par la Commission Départementale de Sécurité à cause de l'enterrement du site rendant toute évacuation en urgence difficile. Même si un « piratage » de la scénographie ne mettrait pas en danger les visiteurs, des précautions particulières ont été prises, notamment en isolant au sein d'un VLAN particulier les flux dédiés à la gestion scénographique (vidéos interactives, vidéos, pilotage mécanique des équipements...). Les PC gérant les animations sont concentrés dans des régies isolées physiquement, avec déport des écrans et périphériques d'entrée dans les salles parcourues par les visiteurs. La plupart des éléments nécessaires sont stockés, pour des raisons de sécurité, sur les serveurs centraux. Les vidéos haute-définition sont cependant diffusées à partir d'un poste localisé près de l'attraction afin de ne pas encombrer le réseau avec des flux très lourds.

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