Juridique

Reconnaissance faciale : la CNIL veut élever le débat

Reconnaissance faciale : la CNIL veut élever le débat
Marie-Laure Denis, présidente de la CNIL, veut que les éléments du débat soient clairement établis.

La CNIL diffuse une note de réflexion sur les usages de la reconnaissance faciale pour dépassionner un débat empoissonné.

PublicitéD'un côté, il existe indubitablement un désir de sécurité grâce à la la reconnaissance faciale, que ce soit dans les entreprises ou bien sur la voie publique. Et la CNIL a, dans le dernier cas, mis un holà qui a été dénoncé par les partisans du tout-sécuritaire, salué par ceux qui préfèrent le respect de la vie privée. Trop souvent, le débat se résume à des échanges de noms d'oiseaux. La CNIL entend rappeler les enjeux et expliciter les questions posées. Il est temps que le débat ait lieu, mais un débat apaisé, transparent et démocratique, comme réclamé par la CNIL depuis plus d'un an car les enjeux sont considérables face à une technologie aux grandes potentialités. Le préparer est l'objectif d'un document synthétique diffusé par l'autorité administrative indépendante.

Celui-ci commence par rappeler de quoi on parle, loin des fantasmes des uns et des autres. La reconnaissance faciale appartient à la catégorie des systèmes biométriques mais ne se confond pas avec d'autres aux enjeux différents. Puis la CNIL liste les risques entraînés par cette technologie faillible et les raisons, par conséquent, pour lesquelles elle y prête une attention particulière. Malgré tout, il convient de pouvoir mener des expérimentations concrètes pour valider les hypothèses. Mais pas n'importe comment : une partie du document revient sur la méthode à employer. Enfin, la CNIL décrit quel rôle elle entend avoir sur cette question.

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