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Faire évoluer ses actifs au bon moment apporte de la valeur

Faire évoluer ses actifs au bon moment apporte de la valeur

Leasecom propose de la location financière couplée à de la gestion d'actifs informatiques. Le PDG de cette entreprises explique les intérêts d'une telle approche.

PublicitéQuel est le métier de Leasecom ? Nous finançons des actifs qui ont pour logique d'évoluer et nous assurons une gestion évolutive de ces actifs, notamment les actifs informatiques mais nous nous développons dans d'autres secteurs. Notre objectif est d'apporter de la valeur à nos clients en leur permettant de changer leurs actifs au meilleur moment. Le prix d'un actif va en effet d'abord fortement décroître avant de connaître un plateau puis une nouvelle chute de valeur. Nous avons donc une obligation d'expertise et de recommandations pour que nos clients optimisent le moment de faire évoluer leurs actifs. Concrètement, sous quelle forme intervenez-vous ? En amont, nous proposons des contrats de location. Au cours de la vie de l'actif, nous veillons à avoir une action pro-active en apportant des préconisations qui tiennent compte non seulement des besoins plus ou moins exprimés de notre client mais aussi du marché. Par ailleurs, nous assurons une véritable gestion de parc : il n'est pas rare que le nombre de PC immobilisés par la DAF ne soit pas le nombre de PC utilisés selon la DSI. Leasecom apporte une base unique compatible avec les exigences des uns et des autres. La durée de base d'un contrat va de 12 à 63 mois. Notre clientèle est essentiellement composée de PME mais nos premiers clients et quelques nouveaux sont des grands comptes. Les actifs sont vendus par les 2000 distributeurs en France qui sont nos partenaires et nous pouvons financer tout ce que ceux-ci peuvent vendre : PC, imprimantes, logiciels, services liés... Juridiquement, une licence de logiciel ne peut pas être louée. Comment procédez-vous ? Nous avons avec les éditeurs des conventions de droits d'usage. Certains logiciels sont affectés à un utilisateur (comme Microsoft Office), d'autres à une machine (comme Microsoft Windows). Les logiciels sont amortis sur la durée du contrat et, en cas de prolongation, le coût de la location est adapté en conséquence. Et au terme du contrat ? Pour que le client paye le moins cher possible (ce qui est l'un de nos apports par rapport à l'achat pur), il faut savoir optimiser le prix de revente des occasions. Cette optimisation est, chez nous, entre les mains d'un service interne dédié qui revend plus de 20 000 machine spar an. Dans la pratique, les entreprises clientes font tout financer : PC, imprimantes, photocopieurs... Mis à part un éventuel bénéfice financier, quels avantages un tel financement par la location pouvez-vous donner ? En fait, nos clients nous font porter leur risque lié à leurs immobilisations. La location, c'est en effet la suppression du risque de non-revente (ou de mal-revente) et la simplicité d'une traite. Aujourd'hui, les salariés ne rachètent plus les machines en fin de vie (au contraire, ils ont des machines souvent plus modernes chez eux qu'au bureau !) et devoir gérer la sortie des actifs n'est pas simple et sans risque... Vous portez le risque mais, du coup, que se passe-t-il en cas de catastrophe comme une inondation, un incendie ou, plus simplement, la faillite d'un client ? Les désastres sont couverts par une assurance obligatoire intégrée au financement couvrant la perte, le vol, l'incendie, les dégâts des eaux... Le risque de faillite du client est le risque de tout loueur. Nous provisionnons 6000 contrats/an, correspondant au taux normal de 2 à 3% de dépôts de bilan. A l'inverse, tous les actifs informatiques (en dehors des fichiers utilisateurs eux-mêmes) de vos clients étant votre propriété, que se passerait-il si Leasecom faisait faillite ? Si le loueur fait faillite, le contrat du client ne peut pas être remis en cause tant qu'il honore ses engagements : la mise à disposition du matériel correspond au versement des loyers. Côté services, nous avons des contrats de reprise pour en assurer la continuité avec des filiales de grandes banques. Cependant, la structure de notre propre financement nous met à l'abris de la faillite : nous disposons de 47 millions d'euros de fonds propres et n'avons aucune dette. Jusqu'en juin 2006, j'étais principal actionnaire de la société. A ce moment là, nous nous sommes adossés à une banque d'affaires anglaise, ACP Capital, par augmentation de capital pour encore renforcer notre solidité. Aujourd'hui, le management possède 55% du capital et ACP Capital 45%.

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