Stratégie

Doctolib adopte le reconditionné pour réduire son empreinte environnementale

Capucine Sichel, responsable achats et logistique de Doctolib, s’est réjouie de la baisse de l’empreinte environnementale de son entreprise.

Le spécialiste des rendez-vous médicaux Doctolib équipe désormais ses collaborateurs de terminaux reconditionnés, notamment fournis par Largo.

PublicitéFondée en 2013, Doctolib s'est d'abord positionnée sur la seule prise de rendez-vous médical aussi bien pour les praticiens libéraux que pour les cliniques puis les hôpitaux. L'entreprise a ensuite étendu ses activités, notamment en opérant des téléconsultations. Aujourd'hui, cette start-up emblématique est la licorne la plus valorisée en France et intègre 2300 collaborateurs en France, en Allemagne et en Italie. Se voulant exemplaire, Doctolib cherche à toujours prendre au mieux en compte sa responsabilité sociale et environnementale. En particulier, la société voulait améliorer son empreinte environnementale.

Or elle équipe bien sûr son personnel de terminaux mobiles (smartphones, tablettes...). L'essentiel de l'empreinte environnementale de ces matériels est lié à leur fabrication. En février 2022, Doctolib a donc décidé d'équiper ses collaborateurs de terminaux reconditionnés. Pour cela, l'entreprise a notamment conclu un contrat avec l'entreprise nantaise spécialisée dans le reconditionnement Largo.

Selon le prestataire, au bout de quatre mois, Doctolib avait pu significativement réduire son empreinte environnementale en évitant l'émission de 4,8 tonnes d'équivalent carbone, la consommation d'environ 3 800 m³ équivalent d'eau, l'extraction de 15 tonnes de matières premières et la production de 10 kg de DEEE (Déchets d'équipements électriques et électroniques). Les collaborateurs équipés de terminaux reconditionnés n'ont signalé aucune différence avec les terminaux neufs.