Technologies

Des centres de données qui devront prendre en compte la gestion d'énergie

PublicitéAu feu les pompiers, les centres de données dégagent de plus en plus de chaleur. La faute à qui ? Pour Alexandre Fontaine, directeur général d'APC Europe du Sud Ouest, les responsables sont à chercher du côté des équipements informatiques de dernière génération, dont les serveurs lames. D'après IDC, le nombre en volume de ces derniers devraient être multiplié par cinq d'ici à 2010. Or, ces derniers augmentent fortement la densité de composants électroniques actifs comme les processeurs et les disques durs. Ce qui n'est pas sans poser quelques soucis. A commencer par l'alimentation électrique ou encore la dissipation de la chaleur générée. « Autre facteur contribuant au réchauffement des centres de données : l'évolution rapide de toute la technologie informatique » rappelle Alexandre Fontaine. Enfin, les anciens centres de données créés il y a dix ans devenus inadaptés pour faire face à des équipements informatiques toujours plus nombreux. D'où d'importants impacts notamment sur la capacité des centres de données mais aussi sur les besoins en énergie. Mais qui dit besoin en énergie dit facture plus lourde. D'ailleurs, IDC présage une augmentation de celle-ci de 25 % d'ici deux ans. A ce rythme, la facture énergétique d'un serveur sur trois ans pourrait dépasser son coût d'achat d'ici à 2010. Pour résoudre ces difficultés, les entreprises devront relever plusieurs défis. Le premier concerne la maîtrise des coûts énergétiques en réduisant leur consommation liée à leurs équipements de stockage. Ensuite, elles devront revoir l'agencement de leurs installations de manière à fournir un refroidissement plus efficace. En revanche, IDC préconise la création de nouveaux centres de données plutôt que d'essayer de les adapter. Enfin, le dernier défi porte sur la mise en oeuvre de technologies alternatives de refroidissement. Mais cette approche est loin de convaincre Alexandre Fontaine. Selon lui, le refroidissement des serveurs déplace le problème sans le résoudre. Par exemple, en appliquant cette méthode, les serveurs pourraient subir un choc thermique, en raison de leur fragilité. Malgré cela, les constructeurs continuent à multiplier les initiatives pour réduire la consommation de leur outils. Ils travaillent sur différents axes : les économies d'énergie à la « source » comme par exemple, des puces plus économes, l'optimisation de la gestion d'énergie, avec la mise en place de solutions d'optimisation de la consommation des serveurs et des centres de données ou encore, des applications de refroidissement des architectures de serveurs lames. Reste à convaincre les entreprises du bien fondé de leurs efforts.

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