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De manager IT à députée

De manager IT à députée

Les femmes doivent faire leurs preuves plus durement que les hommes en politique comme dans l'entreprise. Mais on leur ouvrira parfois la voie plus facilement. C'est que montre Laure de La Raudière, députée après une carrière dans les télécoms.

PublicitéCIO : Vous avez fait carrière dans les télécoms après une formation initiale en chimie organique, qu'est-ce qui vous a poussé dans cette voie ?

Laure de La Raudière : Ma personnalité n'était pas appropriée pour adopter la vie d'un chercheur. Je souhaitais des fonctions plus opérationnelles, avec des résultats concrets rapides. Le secteur des télécommunications était en plein mouvement au moment où j'achevais mes études à l'Ecole Normale Supérieure. Depuis, ce mouvement s'est considérablement accru et je n'ai pas eu à regretter ce choix de carrière.

CIO : Lorsque vous étiez chez France Télécom, vous avez quitté les services centraux pour une direction départementale de l'opérateur en Eure-et-Loir. Pour quelle raison ?

Laure de La Raudière : L'Eure-et-Loir est mon département d'origine et avec mon mari, nous avions convenu de nous y installer. J'ai profité d'une opportunité pour remplacer le directeur départemental de France Télécom qui s'en allait. C'était un quinquagénaire qui avait eu une carrière interne technique. J'avais 32 ans et une carrière commerciale. Le directeur régional m'a dit à l'époque: « vous n'avez pas le profil d'un chef de centre mais je prends le pari ». Il s'agissait d'encadrer 270 personnes, majoritairement des non-cadres. J'ai beaucoup appris de cette période. Par la suite, j'ai quitté France Telecom pour des sociétés plus petites, plus réactives. C'est très intéressant de se confronter à la mentalité des start-up quand on vient de France Télécom.

CIO : Vous êtes aujourd'hui députée, comment en êtes vous venue à vous intéresser à la politique ?

Laure de La Raudière : J'habite dans un village de 110 habitants. Or, en franchissant la barre des 100, le conseil municipal se retrouvait composé de 11 conseillers municipaux, un habitant sur dix! Il y a donc à peu près un représentant par famille installée sur place de façon stable. C'est comme cela que je suis devenue conseillère municipale. Puis, en 2006, alors que je n'étais encartée dans aucun parti, j'ai (...)

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