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SAP veut prouver aux utilisateurs le gain de ROI

SAP veut prouver aux utilisateurs le gain de ROI

L'éditeur allemand a pris au mot les clubs d'utilisateurs. L'augmentation de la maintenance de 17% à 22% sera strictement liée à une amélioration constatée des performances des systèmes SAP.

Publicité« SAP porte une grande conviction : les dirigeants croient dans le produit et ils veulent prouver aux clients qu'ils ont raison en y mettant les moyens, à l'allemande » se réjouit Jean Leroux, DSI d'Aelia et président de l'USF (club des utilisateurs francophones de SAP). La guerre de la maintenance entre l'éditeur et ses clients semble donc bien déboucher sur une paix constructive. Annoncé en avril, l'armistice repose sur un étalement et un conditionnement des hausses de tarif de la maintenance à l'atteinte d'objectifs de performance de celle-ci. Les précisions des clauses de cet armistice viennent d'être publiées. Tout d'abord, le passage du taux de 17% au taux de 22% s'étalera sur 7 ans. Chaque tranche d'augmentation est conditionnée à la réussite d'objectifs de performances avec, notamment, un passage de l'indice de contrôle de 100 à 70 en un maximum de quatre ans. L'indice de contrôle est calculé comme étant la moyenne de 11 mesures prises dans 100 entreprises à travers le monde (dont 7 en France, parmi lesquelles Aelia, les Fromageries Bel et Air France, les autres se souhaitant pas être citées). Les 1100 mesures seront effectuées par un cabinet « neutre », pas encore choisi, à partir des informations obtenues dans le module de supervision, Solution Manager. Les 11 mesures concernent 4 thèmes : continuité d'activité, amélioration des processus métier, innovation / protection des investissements effectués dans SAP (notamment en terme d'évolutions des versions), et enfin coût total de possession. « Il convient cependant de rester vigilant car, d'une part, il faut s'assurer que les sociétés membres de l'échantillon de référence ne bénéficient pas d'un traitement de faveur (l'USF peut aussi lancer ses propres mesures au sein de ses membres) et, d'autre part, il faut travailler sur l'appropriation du module Solution Manager » prévient Jean Leroux. Toujours pour améliorer la performance, les entreprises pourront se comparer à celles de l'échantillon de référence. Ce benchmarking sera renforcé par l'alliance conclue entre l'USF et son équivalent américain, l'ASUG. Les membres de l'USF ont désormais accès à la base de bonnes pratiques (6000 entrées à ce jour) mise en oeuvre par l'ASUG. Pour Jean Leroux, « ce partage est notamment intéressant pour l'offre FAH de SAP, Business ByDesign, puisqu'il y a une douzaine seulement d'entreprises clientes en France mais bien plus aux Etats-Unis. » L'ASUG dispose également à ce jour de 32 enquêtes sur la performance de divers processus métier parmi les membres de cette association. Ces divers éléments constituent un observatoire de bonnes pratiques auxquels les adhérents de l'USF pourront se référer pour améliorer leur propre performance. Deux de ces enquêtes de benchmarking vont d'ailleurs être refaites en France dans le contexte local (en attendant que chaque thème soit refait) : la gestion des achats (comment mieux acheter pour dépenser moins) et la business intelligence.

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