Technologies

Un datacenter immergé par Naval-Group pour économiser 95 % sur le refroidissement

Un datacenter immergé par Naval-Group pour économiser 95 % sur le refroidissement
La partie informatique (premier plan) est abritée dans un caisson (arrière-plan) pour créer le datacenter sous-marin Natick.

Energies renouvelables, refroidissement par l'eau de mer glacée... Naval Group a immergé un datacenter vert pour Microsoft au large de l'Ecosse.

PublicitéDébut juin 2018, Naval Group a immergé Natick (phase 2), un datacenter sous-marin, dans les eaux de l'Archipel des Orcades (au large de la côte Nord de l'Ecosse). Le design et la structure de Natick ont été conçus par Naval Group et sa filiale Naval Energies pour le compte de Microsoft, propriétaire de l'installation. Sur le plan électrique, le datacenter est alimenté par les installations de la zone de test du Centre Européen pour les Energies Renouvelables (EMEC2). L'objectif est bien sûr de profiter des eaux froides pour refroidir les installations à moindre coût par un circuit d'échange air-eau, Naval-Group revendiquant une économie de 95 % sur le refroidissement.

Natick est une installation expérimentale mais aisée à produire en série. L'objectif est bien de valider le concept technique avec une installation d'une puissance limitée à l'équivalent de quelques milliers de PC domestiques. Le test est prévu pour durer un an mais l'installation est conçue pour rester immergée sans intervention physique sur site durant cinq ans.

Selon Naval Group, le concept permettrait de placer des datacenters sous-marins à moins de deux cents kilomètres de la moitié de la population mondiale, donc avec une latence réduite.

Partager cet article

Commentaire

Avatar
Envoyer
Ecrire un commentaire...

INFORMATION

Vous devez être connecté à votre compte CIO pour poster un commentaire.

Cliquez ici pour vous connecter
Pas encore inscrit ? s'inscrire

    Publicité

    Abonnez-vous à la newsletter CIO

    Recevez notre newsletter tous les lundis et jeudis

    La question du moment
    Avez-vous déjà rapatrié une application depuis le cloud public ou bloqué son déploiement en production sur cet environnement pour des questions tarifaires ?