Management

Refondre les SI en menant des projets orientés métier

Refondre les SI en menant des projets orientés métier

La carrière de Laurent Singer l'a conduit sur les deux rives de l'Atlantique où il a relevé des défis importants. Après avoir mené la refonte des systèmes d'information des Grands magasins du groupe Galeries Lafayette, il a quitté ce groupe lors d'un remaniement global du comité exécutif. Il revient sur les conditions qu'il lui ont permis de réussir à relever les défis en matière de système d'information.

PublicitéCIO : Avant de rejoindre les Galeries Lafayette, n'avez-vous travaillé qu'au sein d'entreprises anglo-saxonnes ?

Laurent Singer : Oui et non. Quand j'ai travaillé chez Krema-Hollywood, par exemple, le groupe exploitant ces marques, General Foods (qui a ensuite été racheté par Kraft), était certes américain mais les entreprises étaient en fait françaises. Kraft a d'ailleurs ensuite racheté le suisse Suchard, le belge Côte d'Or, les français Café Grand-Mère et Jacques Vabre, etc. Au départ, chaque entreprise du groupe était très autonome au niveau des systèmes d'information. Aujourd'hui, la logique est celle d'une forte centralisation.

En 1992, j'ai d'ailleurs eu à piloter la fusion technique entre Kraft Foods et Jacobs Suchard, le premier étant plutôt mainframes et le second AS/400. Il s'agissait de créer un nouveau siège français unique au groupe, à Vélizy (Yvelines), avec un seul socle d'infrastructures également unifié. Dans un second temps, il s'est agi de développer un socle applicatif unifié, d'abord en mettant la gestion sur Mainframe et le pilotage de la production sous AS/400 puis en déployant SAP. Le déploiement en France de SAP est d'ailleurs devenu le modèle qui a servi au niveau européen.

CIO : Comment cette globalisation vous a-t-elle mené au niveau européen puis mondial ?

Laurent Singer : J'ai d'abord eu une mission au niveau européen, en lien avec le déploiement SAP, avant de devenir DSI pour la France puis l'Europe de l'Ouest en 2001. C'est aussi à cette époque que l'on a commencé à déployer Siebel, avec des centres de compétence en France, en Italie... Les projets étaient de plus en plus européens puis mondiaux. De la même façon, la DSI a été de plus en plus globalisée. J'ai donc fini par être rattaché à une direction mondiale.

Par la suite, mon évolution professionnelle m'a aussi permis d'élargir mes attributions au-delà d'un strict poste de DSI. En devenant directeur des stratégies internationales des systèmes ventes, marketing et B2C au siège mondial de Kraft Foods, à Chicago, en 2004 j'avais un rôle très stratégique couvrant tout le système de vente, pas seulement les applications (GRC...). Mon rôle consistait d'une part en une coordination matricielle au niveau groupe et au niveau fonction (logistique, vente...) et d'autre part en un rôle hiérarchique sur les équipes projets.

CIO : Pourquoi avez-vous suivi un Executive MBA en 2001 ?

Laurent Singer : Cette formation a accompagné mon passage d'un statut de pilotage des systèmes d'information à celui de membre du Comité Exécutif chez (...)

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