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Les projets d'automatisation de réseaux vont se multiplier en EMEA

Les projets d'automatisation de réseaux vont se multiplier en EMEA
L'automatisation des réseaux tente beaucoup les DSI qui restent encore freinés par la sécurité.

Les DSI interrogés par IDC pour Juniper se montrent à la fois intéressés, mai prudents, sur l'automatisation des réseaux.

PublicitéC'est une conclusion mitigée qu'offre une étude IDC menée sur l'automatisation des réseaux. Dans les deux ans à venir, entre 58 et 61% des DSI interrogés comptent mener des projets d'automatisation. Mais 46% d'entre eux estiment que cette automatisation ne cadre pas avec la stratégie de transformation de l'entreprise. C'est pourtant elle qui devrait faire décoller ce marché. « Pour éviter les difficultés potentielles, les entreprises doivent aligner minutieusement leurs capacités techniques avec leurs objectifs commerciaux, et sélectionner des partenaires technologiques aux compétences solides et éprouvées en automatisation » note dans son commentaire Chris Barnard, vice-président, télécommunications et réseaux Europe, chez IDC.

On peut mettre face à face les arguments pour et contre. Selon l'étude trois facteurs plaident en faveur de l'automatisation des réseaux : améliorer l'efficacité opérationnelle pour 43% des répondants, déployer de services innovants, pour 41% d'entre eux, enfin, renforcer la sécurité, c'est l'avis de 34% des DSI interrogés. D'autres arguments soulignent les avantages de l'automatisation en termes de compétitivité : diminution des erreurs humaines, 44%, réduction des Capex et Opex 43%, amélioration de la sécurité, 39%.

La sécurité, inquiétude n°1

Dans l'autre colonne, celle des freins à l'adoption d'une automatisation des réseaux, on note la sécurité qui inquiète 41% des DSI interrogés, la formation très exigeante sur ce sujet, 39%, les dépenses initiales, 38%.

Certains arguments paraissent réversibles. La réduction des erreurs humaines est un point positif, mais la perte de contrôle par les équipes informatiques sur les données pointe dans la colonne des éléments négatifs. La perception des risques est forte, mais les avantages concurrentiels sont également très élevés. Les organisations restent à convaincre, conclut l'étude.

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