Les entreprises trop confiantes pour la dématérialisation obligatoire des factures
Une étude réalisée par Quadient montre que les entreprises sont globalement confiantes dans leur capacité à basculer à la facturation électronique obligatoire.
PublicitéLa facturation électronique est déjà obligatoire pour tous les clients du secteur public depuis le 1er janvier 2020. Cette obligation va se généraliser progressivement à toutes les facturations inter-entreprises entre juillet 2024 et janvier 2026. Cette révolution ne fait pas peur aux entreprises selon une étude réalisée par Quadient alors même que la préparation ne semble pas vraiment terminée. 93% des répondants déclarent ainsi avoir confiance dans la mise en place de la facturation électronique et 76% des entreprises déclarent avoir mis en place l'e-facturation pour les factures clients ou fournisseurs. Mais, si l'on s'intéresse au détail, cette confiance semble un peu excessive.
En effet, 31% des répondants avouent utiliser uniquement des factures en format PDF sans signature pour dématérialiser leurs factures, processus qui est insuffisant au regard de l'obligation d'e-facturation. Pour accompagner les entreprises dans l'adoption d'une facturation électronique conforme aux attentes, les entreprises vont choisir des prestataires selon plusieurs critères : la fiabilité (60%), la réactivité (43%), la simplicité des échanges (37%), la facilité d'utilisation de la solution logicielle proposée (37%), et l'accompagnement (37%).
Au delà du respect de l'obligation légale, la mise en place du processus de facturation électronique est considéré comme un levier pour la transformation digitale de leur entreprise pour 85 % des répondants. Plusieurs gains supplémentaires sont associés au projet : le gain écologique engendré (55%), le gain de performance globale (43%), l'accroissement de productivité des équipes (40%), la réduction des coûts opérationnels (42%), de meilleures relations avec les clients (41%) et les fournisseurs (38%)... A l'inverse, plusieurs freins sont exprimés, notamment les craintes en matière de cybersécurité (34%) et la difficulté pratique à mettre en place la réforme dans les temps et les budgets disponibles (28%).
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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