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Les courriers professionnels mal ciblés coûtent cher

Publicité150 000 euros par an. Pour les expéditeurs de mailings postaux adressés à des professionnels, c'est ce que coûte, en moyenne, les courriers mal libellés. Cette évaluation résulte d'une enquête téléphonique conduite en juin 2006(*) par le cabinet d'études Dynamic Markets pour le spécialiste de la gestion d'adresses postales QAS. Huit cents entretiens ont été menés, répartis entre huit pays dont la France. Ce sont les bases de données insuffisamment mises à jour qui sont montrées du doigt. Elles génèrent des mailings parsemés de nombreux contacts périmés. Il s'agit souvent de collaborateurs qui ont quitté l'entreprise destinataire du courrier. On reçoit ainsi chaque mois, dans les entreprises françaises qui ont été interrogées lors de l'enquête, une moyenne de 35 courriers adressés à d'anciens employés. Dans les pays du Nord, cette proportion monte à 54 courriers par mois, alors qu'au Royaume-Uni, elle tombe à 16 courriers, en Allemagne à 15 et en Espagne à 13. En outre, les envois mal libellés sont généralement jetés à la poubelle. Dans le livre blanc rédigé par QAS, on apprend que sur vingt courriers mal adressés, seul un est retourné à son expéditeur. Les autres envois sont tout simplement jetés à la poubelle. L'expéditeur ne peut donc pas mesurer le taux de lettres n'ayant pas atteint leur cible. « Le fait que très peu de courriers soient retournés encourage les entreprises à croire que les mailings parviennent au bon destinataire et sont bien perçus, ce qui est loin d'être le cas », affirme QAS. Seules 11% des personnes interrogées (sur 400 entreprises) ont évalué le coût des courriers qui leur sont retournés : environ 7 500 euros par an. Les autres déclarent ne pas le connaître. Or, les courriers retournés ne représentent que la face émergée de l'iceberg (environ 5 % des envois indésirables). Dynamics Markets et QAS évaluent donc à 150 000 euros la perte moyenne réelle subie annuellement par les entreprises expédiant des mailings professionnels.

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