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Le contrôle des coûts devient la première préoccupation des utilisateurs de cloud

Le contrôle des coûts devient la première préoccupation des utilisateurs de cloud
En moyenne, les décideurs IT voient leurs factures de cloud public dépasser de 18% le budget initial. Un bond de 5 point en un an. (Photo : Steve Buissinne / Pixabay)
Retrouvez cet article dans le CIO FOCUS n°203 !
Maîtriser l’inflation des coûts IT,  garder la facture du cloud sous contrôle

Maîtriser l’inflation des coûts IT, garder la facture du cloud sous contrôle

Changement d’ambiance. En ce début 2023, les DSI sont avant tout préoccupés par le contrôle des coûts. D’autant que les promesses du cloud en matière de réduction des coûts ne se concrétisent pas réellement. Le contrôle des coûts est ainsi devenu le souci n°1 des utilisateurs de cloud et le Cigref...

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Pour la première fois en une décennie, les entreprises se soucient davantage de contrôle des coûts du cloud que de sécurité sur ces environnements. Malgré cette préoccupation croissante, les usages du cloud public continuent de s'étendre.

PublicitéLe contrôle des coûts avant tout. La dernière étude de l'éditeur Flexera sur les usages du cloud témoigne de la montée en puissance des préoccupations budgétaires au sein des entreprises. 82% des entreprises placent la gestion des coûts du cloud parmi leurs principales difficultés avec ces environnements. L'item devance la question de la sécurité (citée par 80% des répondants), « une première en une décennie », souligne le cabinet américain. En troisième position, c'est le manque de ressources et d'expertise (78%) qui préoccupe les décideurs interrogés.

Notons que la question du contrôle des coûts domine tant au sein des entreprises de plus de 1000 personnes qu'au sein des plus petites structures. Globalement, et malgré les incertitudes économiques, 45% des entreprises expliquent qu'elles vont dépenser davantage sur le cloud que l'enveloppe budgétaire qui était prévue. En moyenne, ce dépassement représente 18% du budget initial (contre 13% un an plus tôt). Malgré cet écart de plus en plus béant, les décideurs anticipent une croissance de 30% de leurs dépenses dans le cloud au cours des 12 prochains mois, sans toutefois préciser la part issue de l'augmentation des tarifs et celle provenant de la croissance des usages.

Dépenses inutiles : 28% du budget du cloud public !

Logiquement, les entreprises font de l'optimisation de leurs usages (donc des coûts qui en résultent) leur initiative prioritaire, citée par 62% des décideurs interrogés. C'est la septième année consécutive que cet item occupe la première place. L'effort porte, en partie, ses fruits puisque l'étude évalue à 28% la part des dépenses inutiles sur le cloud public. Une proportion massive en valeur absolue, mais qui recule de 4 points par rapport à 2022.


La question du contrôle des coûts s'impose comme priorité n°1 tant au sein des grandes entreprises que des PME.

L'édition 2023 de l'étude est aussi marquée par la progression des initiatives visant à instaurer des stratégies cloud-first, où le cloud devient l'environnement par défaut pour tout nouveau projet. Avec un bond de 15 points en un an, ce type d'initiatives se hisse à la deuxième place (à 55%), tandis que les stratégies de migration d'applications existantes vers le cloud connaissent un sort inverse (avec un recul de 13 points, à 44%).

Au travers de plusieurs indicateurs, l'étude souligne également l'intensification des usages du cloud dans les entreprises. 87% d'entre elles ont recours au multicloud. Dans 8 cas sur 10, ce multicloud masque des environnements hybrides, mêlant cloud public(s) et privé(s). La part des entreprises exploitant un unique cloud public est, elle, limitée à 11%. Et seules 2% des organisations font reposer leur stratégie cloud sur un environnement privé unique.

PublicitéL'IA et le Machine Learning dominent les projets

L'éditeur souligne toutefois que le poids du cloud hybride a reculé de 8 points en un an, du fait de l'accélération des dépenses des entreprises en cloud public. 29% des grandes entreprises y consacrent un budget annuel de plus de 12 M$. En moyenne, au sein de ces organisations, une application sur deux a déjà rejoint ces environnements et 7% du portefeuille applicatif devrait suivre dans les 12 mois qui viennent. Pour un décideur sur deux, la principale difficulté de ces opérations de migration réside dans la compréhension des dépendances de l'application concernée.

Flexera met également en lumière les services les plus exploités au sein du panel. Les datawarehouse arrivent en tête des technologies les plus déployées sur le cloud (par 56% des organisations), devant les bases de données as-a-service (48%) et les services de push notification (45%). Le tableau est assez différent si on se penche sur les technologies actuellement testées par les entreprises ou qu'elles envisagent d'exploiter. Cette fois, ce sont les services de Machine Learning et d'IA qui se détachent, devant le Disaster Recovery As-a-service et le Serverless. 27% des organisations interrogées testent l'IA ou le Machine Learning sur une plateforme cloud et 21% supplémentaires l'envisagent.

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