Management

La moitié des Français prêts à s'expatrier pour le « bon job »

La moitié des Français prêts à s'expatrier pour le « bon job »
François Béharel, président du groupe Randstad France, a commenté : « les barrières – linguistiques, réglementaires, etc. – semblent encore trop importantes aux salariés européens pour que la mobilité professionnelle devienne une réalité en Europe. »

Selon une étude de Randstad, s'expatrier pour raisons professionnelles fait moins peur aux Français qu'à la plupart des autres Européens.

PublicitéL'expatriation pour obtenir un travail qui plaît séduit plus les Français que la plupart des autres Européens. Mais la séduction de l'expatriation est cependant très variable selon les pays et la France n'est, au niveau mondial, pas dans le peloton de tête. Ainsi, si elle est envisagée par la moitié des Français (dont 18% d'enthousiastes), 85% des Indiens et des Mexicains les suivraient.
Fermant le classement, Japon, République Tchèque et Luxembourg ne risqueraient de perdre qu'un tiers de ses travailleurs. Le Japon est d'ailleurs le seul pays extra-européen derrière la France dans le classement. Espagne (65%), Italie (61%), Hongrie (60%), Norvège (59%), Grèce (57%), Royaume-Uni (55%), Portugal (54%) sont cependant devant la France. Même si la Norvège surprend au milieu de la liste, on peut constater un poids important de la séduction de l'expatriation dans les pays où la crise est particulièrement importante.



Malgré tout, il faut rappeler que 3% seulement des travailleurs en Europe proviennent d'un pays de l'Union différent de celui où ils travaillent. De nombreuses barrières sont citées par les répondants comme les différences de droit social ou la barrière de la langue.

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