L'USF fête le printemps avec le nouveau DG de SAP France
Le club des utilisateurs francophones de SAP a eu, le 23 mars dernier, la primeur d'un discours de Nicolas Sekkaki, nommé fin janvier à la tête de la filiale française. L'USF a aussi fait le point sur ses travaux, réfléchi aux effets du changement sur le capital humain de l'entreprise, et montré les apports des outils de réseaux sociaux au sein du club.
PublicitéPour son séminaire de printemps, l'USF, club des utilisateurs SAP  francophones, a choisi de revenir sur la problématique du changement, la  semaine dernière à Paris. Changement nécessaire, mais souvent subi ou  imposé. « C'est une assez vieille thématique, a reconnu Jean Leroux,  président de l'USF. Nous la revisitons en tenant compte de l'impact des  réseaux sociaux dans l'entreprise. Il y a derrière les technologies qui  évoluent des hommes et des femmes qui représentent le capital humain de  l'entreprise et qu'il faut accompagner dans ces bouleversements. » Pour  en parler, le club avait convié plusieurs experts (voir encadré) qui se  sont attaché à mettre en perspective la logique d'intérêt collectif du  travail collaboratif. 
 Ce fut aussi l'occasion d'une première  apparition publique pour Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, qui vient  de succéder à Pascal Rialland. Si Jean Leroux a apprécié que le nouveau  patron français ait réservé cette primeur à ses utilisateurs, la  démarche est somme toute logique. Au plus haut niveau, l'équipe de  direction de SAP revient en effet sans cesse, depuis le début de  l'année, sur la nécessité de retrouver la confiance des clients. Nicolas  Sekkaki a donc réitéré la volonté d'être à leurs côtés et de  redévelopper un 'capital sympathie'. « L'USF est un formidable forum  d'échange pour comprendre vos besoins et où vous voulez aller ». 
 L'USF  s'emploie à maîtriser Solution Manager
 A l'instar des  deux co-PDG de SAP nommés début février, le DG français a  lui aussi mis l'accent sur la capacité à délivrer des produits innovants et sur la co-innovation avec les clients. Cette dernière fait apparaître  de nouveaux usages à créer, notamment autour de la business  intelligence et des réseaux sociaux. SAP n'est plus uniquement synonyme  d'ERP, a rappelé Nicolas Sekkaki : « ERP, BI et données sont absolument  complémentaires ». Le dirigeant veut aussi se concentrer en interne sur  ses collaborateurs « pour qu'ils comprennent le sens de la  transformation de SAP ». En février dernier, Hasso Plattner,  co-fondateur de la société, avait à ce sujet évoqué le mal-être des  équipes révélé par une enquête de satisfaction interne, en particulier  en Allemagne. Il avait alors souhaité refaire de SAP une 'entreprise  heureuse'.
PublicitéDans un point d'étape sur les travaux en cours à  l'USF, Jean Leroux a annoncé les prochains livres blancs. Le premier  porte sur la BI, avec l'objectif de décrypter la stratégie et la feuille  de route de BusinessObjects. Le président du club a également salué le  groupe de travail sur la formation et son livre blanc sur les bonnes  pratiques. Un troisième document sortira à la fin de l'année sur le  Secteur Public. Enfin, l'équipe préparant le livre blanc sur Solution Manager, l'outil de suivi des applications SAP,  est venue présenter aux adhérents l'avancée de ses travaux. Ceux-ci  s'appuient en partie sur les retours d'un questionnaire soumis aux  utilisateurs. Le livre blanc est réalisé en collaboration avec Logica et  en lien avec l'éditeur pour les questions techniques. « SAP nous  fournit des intervenants de grande qualité », estime le groupe de  travail qui, en revanche, n'oublie pas de rappeler que l'utilisation de  Solution Manager (outils de déploiement et de gestion des applications) a  été imposée aux utilisateurs : « vous l'installez ou bien vous n'avez  pas la clé de licence ». « C'est le changement par décrêt », a lancé une  adhérente depuis la salle, faisant référence à l'une des présentations  d'experts de la matinée. 
 
« Nous avons besoin de  vous pour ce livre blanc sur lequel nous avons adopté un mode projet, a  expliqué Eric Brehm, responsable du groupe de travail sur Solution  Manager. De nouvelles fonctions arrivent dans 'SolMan' à un rythme  effréné, l'objectif est d'évaluer l'apport de valeur pour l'entreprise,  les moyens nécessaires, le niveau de complexité et de maturité. Nous  souhaitons aussi présenter des retours d'expérience et proposer quelques  scénarios de mise en oeuvre. Et puis, essayer de comprendre les  services de l'Enterprise Support [le contrat de  maintenance avancée], dont certains sont liés à Solution Manager. »
 Un  outil d'analyse du réseau social pour l'USF
 Un peu plus  tôt dans la matinée, Jean Leroux a montré comment le club utilisateurs  pouvait lui-même tirer parti de la dynamique des réseaux sociaux. L'USF a  posé les premières pierres d'un outil qu'il aimerait mettre à la  disposition de ses adhérents à l'automne prochain, à l'occasion de sa  convention annuelle. Il a commencé à mettre en place, sur son site web,  l'application SNA (Social network analyser),  développée par le centre d'innovation de SAP BusinessObjects. 
Celle-ci  fait apparaître les liens et les échanges établis au sein d'une  communauté. Déjà déployée en interne par l'éditeur allemand, elle a  aussi été retenue dans le cadre d'un projet mené par la Ville d'Antibes.  Depuis plusieurs mois, il est possible de télécharger librement ce  logiciel (sur http://sna-demo.ondemand.com/),  encore sous forme de prototype, pour en découvrir les fonctions et  imaginer des mises en oeuvre concrètes. 
 Sur le Printemps de  l'USF, Jean Leroux a présenté trois cas d'usage appliqués aux données du  club, ce dernier regroupant 2 348 membres représentant 411 sociétés.  Des fonctions de BI permettent d'abord d'explorer les commissions à la  recherche d'adhérents spécialisés sur un secteur d'activité. Utilisé  comme un moteur de recherche, l'outil peut aussi servir à récupérer des  informations sur un thème précis (par exemple, les montées de version).  Enfin, Jean Leroux a illustré l'aspect réseau social de SNA. « Cela  devrait nous permettre de tirer profit des technologies au service d'une  communauté, a conclu le président en soulignant que « sans la  co-innovation » [chère à SAP], le club n'aurait pas pu démarrer ce  projet (réalisé, précise-t-il, par un étudiant effectuant son stage  Epita).
Article rédigé par
Maryse Gros
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
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