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L'Institut Laue-Langevin adopte un réseau flexible pour absorber l'explosion des volumes

Le centre de recherche de physique nucléaire a totalement refondu son réseau pour absorber les volumes de données transitant entre ses équipements.

PublicitéSitué à Grenoble, l'Institut Laue-Langevin (ILL) tient son nom de deux physiciens, l'Allemand Max von Laue et le Français Paul Langevin. Grâce notamment à une des plus puissantes sources de neutrons du monde, il explore la matière de manière de plus en plus détaillée. Cela implique une explosion des volumes de données transitant sur son réseau, les cycles d'expériences pouvant générer 50 To. Son réseau vieux de sept ans ne pouvait plus répondre aux besoins et accroître sans cesse la bande passante ne semblait pas suffisant. Une refonte globale a donc été décidée en 2012.

En particulier, les coeurs de réseaux fonctionnaient en mode actif-passif, ce qui provoquait des gâchis de capacité. A cela s'ajoutait une difficulté de base : il ne pouvait être question d'interrompre des cycles d'expériences et les évolutions ne pouvaient donc avoir lieu qu'entre des plages de mobilisation des équipements.

Après un appel d'offres, l'ILL a donc décidé de se doter des châssis virtuels actifs-actifs, capables de s'entre-secourir en cas de défaillance et donc de garantir la haute disponibilité de service. Le fournisseur retenu a été Extrême Networks car ses châssis Summit x670 et les 150 commutateurs installés sont compatibles avec le Fast Ethernet, le Gigabit Ethernet, le 10 GB Ethernet et le 40 Gb Ethernet. Ils peuvent également agréger les liens pour construire des réseaux avec des débits de 160 ou de 320 Gb. Le système d'exploitation des commutateurs permet, de plus, un pilotage fin des équipements et une grande souplesse dans les modules complémentaires installés. Enfin, les équipements sont compatibles avec les protocoles SNMP et sFlow, ce qui a permis de conserver les solutions de supervision déjà installées.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé.