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L'ARCEP et le gouvernement favorables à l'attribution d'une quatrième licence 3 G

PublicitéSi jusqu'à présent la licence UMTS n'était réservée qu'au cercle très fermé des opérateurs téléphoniques SFR, Orange et Bouygues, le feu vert du ministre délégué de l'industrie, François Loos devrait changer la donne. Et permettre à d'autres candidats d'entrer en lice. Ainsi, Illiad, maison mère de Free, Noos/Numéricâble et Altitude Télécom seraient déjà sur les rangs. Ce dont se réjouit l'ARCEP qui estime que l'attribution de la quatrième licence 3 G constituera une évolution majeure du secteur de nature à intensifier la concurrence sur le marché des communications mobiles et à stimuler l'évolution des services de communication mobiles vers la troisième génération, au bénéfice du consommateur. Un travail de longue haleine qui a fini par porter ses fruits. Pour rappel, l'ARCEP avait lancé une consultation publique entre octobre et novembre 2006 afin de préparer les modalités de réutilisation des fréquences 900 et 1800 MHz pour la 3 G, nécessaire à l'extension de la couverture des réseaux mobiles de troisième génération. Cette consultation avait été accueillie avec enthousiasme. Du coup, l'ARCEP a proposé avant-hier au ministre délégué à l'Industrie le lancement d'un appel à candidatures. Ce qu'a accepté François Loos. Les modalités d'attribution de la quatrième licence 3G devraient être identiques aux trois premières d'un point de vue tarifaire et technique. Concernant le montant, il restera à 619 millions d'euros. Côté technique, le candidat devra s'engager à couvrir 25 % de la population deux ans après l'attribution de la licence et 80 % au bout de huit ans.

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