Management

Infogérance : un succès conditionnel

La matinée LMI/CIO « Vers une infogérance mieux maîtrisée au service des métiers », à l'Automobile Club de France le 20 septembre 2007, a permis de faire un point sur la situation, les intérêts et les limites de l'infogérance.

PublicitéLors de la matinée LMI/CIO « Vers une infogérance mieux maîtrisée au service des métiers », prestataires et DSI se sont accordés pour déterminer les conditions de réussite d'une mise en infogérance. Pour Jean-Claude Lévy, directeur Infogérance d'Euriware, les principales conditions de succès sont au nombre de trois. Tout d'abord, il s'agit que prestataire et client se connaissent bien. Cela permet de vérifier que les deux protagonistes du mariage partagent bien la même vision des enjeux, de la culture SI et des objectifs de la mise en infogérance. Enfin, la relation client-fournisseur doit être équilibrée et le rôle de chacun clairement établi. « Infogérance, oui ; ingérence croisée, non » aurait-il pu résumer. L'infogérance doit doit donc s'intégrer harmonieusement dans la chaîne de valeur de l'entreprise. A cela, Dell ajoute le concept de « gouvernance gagnant-gagnant ». Il n'en reste pas moins que des erreurs importantes restent de temps à autre commises. « Le niveau de service imposé à l'infogéreur varie, pour des raisons d'économie, selon les utilisateurs mais il est parfois affecté en fonction du niveau hiérarchique de l'utilisateur et non de ses vrais besoins pour le business de l'entreprise » a ainsi regretté Jean-Yves Dana, directeur commercial d'Unisys France. Cela est d'autant plus préjudiciable que les utilisateurs sont désormais baignés dans les « nouvelles » technologies et, donc, que leur niveau d'exigence croit vite, au point que l'évolution de la satisfaction ne suit pas celle des budgets. L'off-shore par les rachats Une partie de l'infogérance est désormais externalisée en Inde ou ailleurs. Jean-Yves Orici, dirigeant de la filiale française de la SSII indienne KPIT Infosystems France estime que le marché français est plutôt en retard sur les autres marchés en terme d'infogérance en off-shore, malgré l'absence de chiffres fiables. Globalement, l'Inde (8,9 milliards d'euros) et l'Europe de l'Est (800 millions d'euros) restent les principaux acteurs de l'off-shore, au profit d'abord des Etats-Unis (9,1 milliards d'euros) et de l'Europe (2,125 milliards d'euros). Les grandes SSII françaises se mettent à racheter des SSII indiennes ou autres ainsi qu'à créer des sociétés en joint venture pour développer leur propre off-shore. Si la Chine reste une grande inconnue, Jean-Yves Orici reconnaît la très probable montée en puissance du Maghreb francophone doté d'ingénieurs bien formés. Les principales interventions et les tables rondes de cette manifestation seront prochainement en ligne sous forme vidéo sur le présent site web.

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