Projets

Comment le DSI d'Atkins migre 18 000 utilisateurs vers Office 365, version E5

Richard Cross regarde attentivement le réseau et la connectivité pour déployer Office 365

Retrouvez cet article dans le CIO FOCUS n°124 !

Les infrastructures au coeur de l'efficacité IT

C'est sans doute très à la mode de se préoccuper du digital. Bon. Mais il ne faudrait pas négliger l'essentiel, le concret, le solide, les fondations : les infrastructures. Ce sont ces infrastructures qui sont effectivement à la base de l'efficacité de l'IT. Numérique inclus.Cela implique de...

Découvrir

Le cabinet de conseil et d'ingénierie anglais Atkins, qui compte 180 bureaux dans le monde et 18 000 salariés, bascule sur Office 365.

PublicitéRichard Cross, DSI D'Atkins, s'explique sur la migration de son entreprise vers Office 365. Cette décision s'intègre dans un plan global de migration, d'ici 2020, de tous les systèmes informatiques d'Atkins vers le cloud. Par rapport aux offres alternatives, le choix de Richard Cross a été relativement facile. « Nous avons examiné Google Docs, mais notre familiarité avec les produits Office l'a emporté », dit-il. « Il y a aussi le fait qu'il fournit un espace de travail numérique, de sorte que nous pouvons avoir toute une gamme d'outils dans le cloud et y accéder à partir de tout terminal. Nous avons non seulement examiné l'aspect produit, mais surtout le fait d'avoir un espace numérique de travail dans le cloud. »

Au mois de décembre dernier, Microsoft a lancé une version supérieure d'Office 365, nommée E5. Elle inclut tout ce qui était dans la version antérieure, la E3 : le courrier électronique hébergé, les applications bureautiques, Office Mobile et Skype for business. Mais E5 comprend également un PBX basé dans le cloud pour la téléphonie, des fonctions de sécurité supplémentaires et diverses options d'analyse qui ajoutent la visualisation de données aux capacités de recherche, propres à Office 365.

La migration a débuté et doit s'achever en 2017

E5 est destiné aux utilisateurs de type « power users » ceux qui ont besoin d'accéder rapidement à de l'analyse et ne sont pas basés dans leur bureau. Les salariés d'Atkins, ingénieurs et consultants, sont proches de ce profil. C'est pourquoi Richard Cross a décidé de faire migrer toute la société, partout dans le monde, vers Office 365. « Beaucoup de nos données sont encore stockées dans les bureaux locaux, mais nous avançons vers une version unique dans le cloud». La migration a débuté et doit s'achever en 2017, 10 000 personnes par exemple sont déjà sur Yammer, le réseau social d'entreprise intégré dans Office 365.

Richard Cross tire également les conclusions de sa migration et les précautions à prendre. De son expérience avec Microsoft, il a appris d'abord à bien négocier. « Cela peut sembler évident, mais il faut être très clair sur ce qui est inclus dans Office 365 et ce qui ne l'est pas ». Autre précaution, avec Office 365 il faut choisir un seul endroit pour être hébergé, « ce qui signifie que vous devez regarder attentivement le réseau et la connectivité disponible partout où vous êtes implanté ». D'autres, comme Berne Elliott du Gartner, estiment que la fonctionnalité PBX hébergé est encore immature et doit être provisoirement hébergée sur site.

Richard Cross conseille également à ses collègues DSI de veiller à ce que leurs besoins à long terme, 5 ou 6 ans, soient bien pris en compte par Microsoft. « Nous avons envoyé une équipe à Redmond pour régler cet aspect ».

PublicitéPaul Rubens / IDG News Service (adapté par Didier Barathon)