Migration vers S/4 Hana : la coopérative pharmaceutique Giphar démarre le traitement
La société va intégrer l'ERP de SAP à son WMS Reflex sur le cloud de Google. Le projet sera mené à iso-fonctionnalités, avant une seconde phase de modernisation des processus.
PublicitéGroupement de 1 250 pharmacies, mais aussi laboratoire pharmaceutique, Giphar entame sa migration d'ECC vers S/4 Hana. Le projet, mené par l'intégrateur STMS sur le cloud de Google, vise à moderniser graduellement les environnements SAP mis en place par la coopérative pharmaceutique à partir de 2015. Selon un communiqué, le progiciel a un rôle clef dans le fonctionnement de Giphar, qui gère plus de 600 000 lignes de commandes chaque semaine.
La migration vers S/4 Hana, sur sa version cloud privé, est présentée par la coopérative comme un moyen de poursuivre la modernisation de son système d'information, notamment pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires (comme la facturation électronique) ainsi que pour préparer de futures opérations de croissance externe. L'ERP sera intégré à Reflex, l'outil de gestion logistique, et s'insère dans une stratégie de move to cloud de l'organisation.
Approche Brownfield
Le projet, qui devrait toucher environ 150 personnes au sein de Giphar, vise également à fluidifier la circulation des données entre les composantes du SI et à proposer des interfaces plus modernes aux utilisateurs. Sans oublier un retour au standard SAP, afin de simplifier la maintenance à long terme de la solution.
A la fois groupement de pharmaciens et grossiste-répartiteur - avec 4 entrepôts en France - Giphar est confronté à des contraintes opérationnelles fortes, comme des commandes à livrer à J+1 en officine. La continuité de service apparaît donc comme un enjeu clef du projet. Ce qui explique, probablement, le choix d'une migration iso-fonctionnelle (ou Brownfield), sans modification des processus. Objectif, selon le communiqué : « poser des fondations solides, gagner la confiance des équipes et permettre une montée en puissance progressive. » Une seconde étape, portant sur la transformation des processus, est d'ores et déjà prévue par le groupe réalisant un chiffre d'affaires de 2,5 Md€ (mais avec seulement 550 personnes en propre).
Article rédigé par
Reynald Fléchaux, Rédacteur en chef CIO
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