Juridique

L'Etat publie la version 2022 du SILL, son référentiel de logiciels libres

L'Etat publie la version 2022 du SILL, son référentiel de logiciels libres
Beaucoup de logiciels libres ont été ajoutés au SILL en 2022.

Enrichi assez régulièrement, le socle interministériel de logiciels libres, SILL, a été publié par la Dinum dans sa version 2022. L'occasion de faire un point sur les entrées et les sorties dans cette liste de préconisations.

PublicitéChaque année, le gouvernement publie un catalogue des logiciels libres recommandés pour l'utilisation par l'administration et tous les organismes publics. L'édition 2022 du SILL, socle interministériel de logiciels libres, vient donc de voir le jour sur le site code.gouv.fr. La liste s'étoffe chaque année avec des entrées et des sorties. Notons que depuis mai 2022, en plus de la Dinum/Etalab, l'Etat peut compter sur une communauté de référents où tout agent public peut se porter référent de son administration pour un ou plusieurs logiciels libres et donc apporter sa contribution au SILL.

Côté entrées, près de 80 (77 pour être exact) logiciels open source font leur apparition dans le catalogue en 2022. Parmi eux, on notera l'arrivée de Raspberry Pi OS, validé en juillet dernier. Le plus récent est Kleopatra, une solution OpenPGP ajoutée hier dans la liste. Sur la bureautique, l'offre OnlyOffice fait son apparition, tout comme Bonita pour la partie BPM. Sur le stockage objet, la présence de Minio est confirmée depuis mai dernier. Côté programmation, le framework AngularJS, le runtime Deno (JavaScript et TypeScript), Podman (pour la gestion des conteneurs) et le langage R ou Python accèdent au catalogue. Le volet sécurité n'est pas oublié avec Vulture Project (plusieurs composants de sécurité, pare-feux WAF,...), Bitwarden (gestionnaire de mot de passe) ou DigiRisk.

11 logiciels retirés


Dans le même temps, le catalogue comprend aussi des sorties de logiciels. En 2022, 11 logiciels ont été retirés du SILL. Parmi eux, il y en 5 qui sont un ensemble d'outils pour l'automatisation de tests et autour du développement. Squash TF et ses déclinaisons ont été dépréciés très récemment, le 1er août dernier (mais ils avaient été ajoutés à la liste des retraits en 2020) avec comme raison « réorganisation des logiciels côté éditeur ». Ce dernier a fait évoluer en 2020 son offre vers d'autres produits nommés Autom (ce dernier est dans la liste des entrants 2022 du SILL) et Devops.

Dans les autres dépréciations récentes, il y a SeleniumIDE, CodiMD (un éditeur de notes au format Markdown) et Dia (éditeur de diagramme). Il y a également Nagios connu dans le monde du réseau pour la surveillance des systèmes et Waarp, un ensemble d'outils pour la gestion des transferts de fichiers dans un contexte de production et sécurisé.

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