Projets

GSK adopte une approche ciblée de la transformation par les données

Jen Baxter (GSK) : « Les outils sont conçus comme des produits en développement permanent, qui continueront à apporter de la valeur dans le futur. »

Le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) a développé une stratégie pour extraire de la valeur de ses données existantes, à travers une série de projets analytiques soigneusement ciblés sur des priorités métiers.

Beaucoup d'organisations qui tentent d'instaurer un pilotage basé sur les données peinent souvent à tirer de la valeur de leurs données. Dans les faits, des proofs of concepts prometteurs autour des approches analytiques échouent à passer en production à l'échelle, les plates-formes technologiques ne s'avèrent pas toujours...

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Les recommandations pour une stratégie de pilotage par les données

Jen Baxter, vice-présidente senior chargée de la stratégie technologique et de la performance chez GSK, partage cinq conseils pour les décideurs IT ou analytiques qui cherchent à aider leurs organisations à obtenir davantage de valeur avec leurs données :

1. La valeur métier est reine. Les données et les outils analytiques ne sont pas l'objectif. Leur seule finalité est de servir les priorités métiers. « Assurez-vous que vous pouvez clairement articuler et suivre la valeur que vous fournissez, et pas seulement vos activités », pointe Jen Baxter.

2. Embarquer toute l'organisation. L'effort principal doit se porter sur la mise en place des capacités de l'équipe et des utilisateurs, et sur une documentation exhaustive de tous les nouveaux processus. « Nous aimons dire que 10% de l'effort porte sur les algorithmes et 20% sur la technologie. Les 70% restants concernent le changement des pratiques », souligne Jen Baxter.

3. Donner confiance dans les outils. Pour Jen Baxter, une transparence complète sur les données et les technologies analytiques est essentielle pour bâtir la confiance dans ces nouveaux outils. Des tableaux de bord permettant aux utilisateurs d'explorer les données jusqu'au niveau de granularité le plus fin, ainsi que de comprendre comment elles sont liées à des indicateurs de plus haut niveau, sont les outils qui ont suscité le plus d'adhésion chez GSK.

4. Encourager (et gérer) les demandes d'évolutions. Un nombre croissant de demandes de fonctionnalités montre que les outils sont utilisés dans l'organisation, mais celles-ci peuvent vite submerger les développeurs. « Ces requêtes doivent être enregistrées et priorisées en fonction de la valeur métier et de l'effort nécessaire, afin que le programme puisse continuer de s'auto-financer », relève Jen Baxter.

5. Ne pas oublier qu'il s'agit de construire une capacité, pas des outils. « Il ne s'agit pas d'analyses statiques », avertit Jen Baxter. « Celles-ci évoluent constamment, ce qui nécessite d'avoir en place les bonnes équipes et les bonnes compétences pour se développer et gérer l'ensemble en permanence. »