Projets

Eiffage refond son SIRH en commençant par le e-recrutement en mode SaaS

Eiffage refond son SIRH en commençant par le e-recrutement en mode SaaS

Le groupe de BTP a retenu la solution en ligne de Taleo avec l'appui du cabinet de conseil en GRH et SIRH Althea.

PublicitéEiffage constitue le septième groupe européen de BTP et d'ouvrages sous concessions (Viaduc de Millau...). Il se compose de 50 sociétés principales qui chapeautent un agglomérat de PME. Avec 70 000 collaborateurs, il réalise 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Il y a un an et demi, Eiffage a entrepris de refondre la totalité de son SIRH au fil de 12 projets étalés sur 4 ans. « Nous avons choisi la brique recrutement comme projet pilote de la refonte car il pouvait être mené à bien dans des délais assez rapides et ainsi bien lancer la refonte du SIRH » indique Sophie Deroubaix, chef de projet chez Eiffage. De fait, les délais ont été imposés et ont constitué une base essentielle du pilotage du projet. Commencer par un projet extrêmement lourd comme la paye aurait conduit l'équipe projet à ne rien délivrer de visible pour les directions métiers durant des années. La refonte du système informatique de suivi du recrutement a été aussi liée à une refonte de la philosophie métier. D'une part, le vivier de candidatures internes (mobilité) et externes (réponses aux annonces, candidatures spontanées) a été mutualisé alors que, auparavant, chaque entreprise gardait jalousement son stock de CV. D'autre part, la DRH d'Eiffage est passée d'un traitement de masse des données (notamment les CV) à une logique d'accompagnement et de conseil des métiers souhaitant incorporer de nouvelles compétences. La logique est de permettre une adaptation rapide aux évolutions du marché de l'emploi : « le recrutement par mobilité interne est nettement moins cher mais n'est pas toujours possible » précise Sophie Deroubaix. En cas d'absence de couverture interne d'un besoin de recrutement, il s'agit alors de se tourner vers l'extérieur. Toutes les difficultés d'un processus de recrutement ont dû être traitées : que faire si une même candidature spontanée intéresse deux managers différents (qui sont automatiquement mis au courant de la situation), suivi de leur candidature par les postulants... Le SaaS permet d'incorporer rapidement de nouvelles structures dans le groupe Le cahier des charges du nouveau système a été discuté en 2008. En fin de troisième trimestre, le choix de la solution SaaS de Taleo a été faite et, peu après, Eiffage a réalisé le paramétrage, les tests et la reprise des données issues des outils existants. Fin 2008, le pilote a été lancé, stabilisé début 2009. Depuis, le groupe a commencé la généralisation de l'outil. « L'un des grands intérêts du mode SaaS, qui n'implique aucune installation sur place, est de permettre l'inclusion aisée d'une nouvelle entreprise et on peut donc dire aux firmes rachetées bienvenue dans le groupe simplement en leur ouvrant des accès et en leur fournissant des services » se réjouit Sophie Deroubaix. Taleo a consacré 50 jours.homme au projet, en incluant la formation des formateurs. Sophie Deroubaix rappelle : « une des difficultés du projet est constituée du fait que les recruteurs utilisant l'outil ont, en général, des tâches bien plus vastes que le seul recrutement. » Il fallait donc que l'outil soit simple, approprié à l'usage de personnes qui ont d'autres soucis en tête. Le cabinet Althéa a délégué un consultant à temps plein en 2008 et à mi-temps en 2009. Enfin, côté Eiffage, la chef de projet s'est consacré au système à mi-temps en 2008 et 2009, gérant d'autres projets en parallèle. 8 personnes côtés utilisateurs ont consacré environ le cinquième de leur temps au projet et la DSI a dû consacré elle aussi un cinquième de temps durant trois mois pour les aspects techniques. Le coût du projet n'a cependant pas été dévoilé. « Le SaaS évite les tests techniques puisqu'ils ont déjà été faits et il ne nous reste qu'à tester les aspects métiers » se réjouit Sophie Deroubaix. Elle précise : « nous pouvons en toute autonomie extraire des données de la plate-forme pour les récupérer dans d'autres outils ». Eiffage n'aurait donc aucune difficulté à migrer vers une autre solution de gestion des recrutements. De plus, Eiffage ne souhaitait pas interfacer l'outil de recrutement avec le reste du SIRH, ce qui simplifiait le choix de la solution. Les déclarations et la responsabilité vis-à-vis de la CNIL sont gérées par Eiffage et pas par le prestataire. Les serveurs de celui-ci sont désormais à Amsterdam, donc en Europe, ce qui simplifie le recours à la solution du point de vue des obligations légales.

Partager cet article

Commentaire

Avatar
Envoyer
Ecrire un commentaire...

INFORMATION

Vous devez être connecté à votre compte CIO pour poster un commentaire.

Cliquez ici pour vous connecter
Pas encore inscrit ? s'inscrire

    Publicité

    Abonnez-vous à la newsletter CIO

    Recevez notre newsletter tous les lundis et jeudis