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Chorus : l'enjeu de la refonte des processus dans l'implémentation d'un PGI

Chorus : l'enjeu de la refonte des processus dans l'implémentation d'un PGI

« Il n'y a plus de projet Chorus mais un système d'information Chorus parfaitement opérationnel » martèle Régine Diyani, directeur de l'Agence pour l'Informatique Financière de l'Etat (AIFE)

PublicitéLe système d'information Chorus, basé sur SAP, est le système d'exécution budgétaire de l'Etat commun à tous les ministères pour toutes les administrations centrales et déconcentrées. Il a été conçu pour appliquer la LOLF (Loi Organique sur les Lois de Finances) avec toutes les refontes de processus induites. Avec 50 000 utilisateurs et 10 000 connexions quotidiennes, Chorus n'est plus un projet mais bien un système d'information pleinement opérationnel. « Chorus a respecté son objet, ses délais et son budget » insiste Régine Diyani, directeur de l'Agence pour l'Informatique Financière de l'Etat (AIFE). Sur la période 2006-2015, il avait été budgété à 1,2 milliards d'euros. Le coût révisé est à ce jour, maintenance incluse jusqu'en 2015, est inférieur à 1 milliard d'euros.
Depuis le 1er janvier 2012, non seulement la comptabilité de l'Etat est traitée dans Chorus mais c'est aussi le cas d'outils annexes comme la gestion du patrimoine immobilier, qui n'était pas prévue au départ dès à présent. A partir du coeur Chorus, l'AIFE peut étendre les fonctionnalités du système d'information, y compris en interfaçant de nouvelles briques opérationnelles. L'AIFE opère ainsi son rôle d'urbanisation des systèmes d'information financiers de l'Etat.
Le projet Chorus n'est pas épargné par les critiques, comme aujourd'hui le système d'information Chorus. Mais, pour Régine Diyani, l'outil technique est au point, les problèmes provenant de la refonte des processus, ce malgré les formations délivrées. Par exemple, les difficultés de paiement des fournisseurs étaient liés à la refonte de la chaîne de paiement, désormais nettement plus formalisée et rigoureuse. « On a critiqué le fait que des vedettes des douanes n'avaient plus de carburant en accusant Chorus incapable de payer ce carburant mais, en fait, le problème était que le marché de carburant n'avait pas été passé et que Chorus ne pouvait donc pas traiter un marché inexistant » explique Régine Diyani.

L'interview en vidéo

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