Business

BPM : DSI et directions métiers condamnées à s'entendre

PublicitéUne étude européenne menée par BEA Systems révèle l'importance du leadership des directions fonctionnelles dans la réussite des projets BPM (Business Process Management). Cette étude réalisée, auprès de 150 personnes, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie et en Suisse démontre en effet que pour une écrasante majorité des entreprises (85 %) le contrôle des systèmes BPM fait l'objet d'une lutte d'influence entre les directions informatiques et métier. Cependant, seule une infime minorité (7 %) pense que ces systèmes doivent rester la propriété des directions informatiques alors que pour 82 % des entreprises interrogées ce sont les «communautés métier» (CTO, CEO, lignes d'activités, etc.) qui ont le plus d'influence sur l'adoption et les déploiements BPM. Plus de 150 personnes ont participé à cette étude à travers 9 villes européennes. Pour encore souligner l'importance de l'implication des entités métier, près de la moitié des répondants (46 %) estime que la gestion des changements organisationnels est le facteur critique pour la réussite d'un déploiement BPM. Les autres facteurs perçus comme importants sont la force du leadership et la communication (39 %) et une infrastructure technologique robuste (16 %). Plusieurs enjeux pénalisent encore les implémentations BPM : un tiers des entreprises constatent que les changements organisationnels obèrent encore leurs stratégies BPM ; 30 % évoquent la complexité de management/administration (une raison de plus d'impliquer les directions métier) et 20 % soulignent la rareté des compétences disponibles sur le marché pour implémenter une stratégie BPM. Les disparités entre pays sont également instructive : au Royaume-Uni, 41 % des entreprises (soit plus du double de la moyenne européenne de 20 %) déplorent le manque de compétences retardant les déploiements BPM. Ces chiffres révèlent la maturité supérieure du marché Britannique où l'essor de la demande semble avoir «asséché» la disponibilité de spécialistes BPM. Dans le même temps, en Allemagne, seulement 7 % des entreprises soulignent cette carence de compétences comme facteur retardant l'adoption des technologies BPM. Un autre pays se démarque : 13 % des entreprises Suisses considèrent l'agilité comme un vecteur clé de déploiement des technologies BPM (par rapport à une moyenne européenne de 31 %) ; ces dernières privilégiant l'automatisation et l'optimisation des processus métier (50 % des répondants, contre seulement 32 % pour la moyenne européenne). L'explication de ces variances provient en partie de la forte numérisation des processus en Suisse liée à l'influence majeure du secteur des services financiers.

Partager cet article

Commentaire

Avatar
Envoyer
Ecrire un commentaire...

INFORMATION

Vous devez être connecté à votre compte CIO pour poster un commentaire.

Cliquez ici pour vous connecter
Pas encore inscrit ? s'inscrire

    Publicité

    Abonnez-vous à la newsletter CIO

    Recevez notre newsletter tous les lundis et jeudis

    La question du moment
    Lors de la modernisation ou du remplacement d’une application, le passage au mode SaaS est-il une option systématiquement étudiée ?