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AG2R La Mondiale Reunica opte pour le stockage flash en baissant ses coûts

AG2R La Mondiale Reunica opte pour le stockage flash en baissant ses coûts
Pierre-Emmanuel Dangreau (AG2R La Mondiale) a migré 1 Po de données sur du stockage flash Purestorage

A l'occasion d'un appel d'offres pour renouveler une partie du stockage, AG2R La Mondiale Reunica a basculé sur Purestorage intégré par Stordata.

PublicitéLe 1er janvier 2015 s'est constitué le groupe AG2R La Mondiale Reunica par rapprochement d'AG2R La Mondiale et de Reunica Systalians. Ce nouveau groupe associe les assurances et la prévoyance, au travers de mutuelles, et la retraite complémentaire. Cette dernière activité implique de gérer certains appels d'offres avec un formalisme des marchés publics. En tout, le groupe comprend 12 000 collaborateurs dont 1400 informaticiens. L'équipe stockage est d'une dizaine de personnes, son effectif étant en décroissance. La nécessité d'un remplacement du stockage de Reunica a abouti au choix d'une solution full-flash de Purestorage intégrée par Stordata.
Avec la fusion, le groupe possède trois datacenters situés à Tours, Chartres et Lille. A partir de 2018, l'ensemble de l'infrastructure sera unifiée. D'ici là, il s'agissait surtout de mettre à niveau et renouveler le stockage de Reunica qui ne répondait plus aux exigences de performance. Sur les 10 Po de stockage du groupe, environ 1 Po était concerné. Le stockage était réalisé sur des baies à base de disque dur Netapp, avec 50 To gérés sur flash pour le décisionnel.

Un marché public avec appel d'offres européen

Le renouvellement de ce stockage devait obligatoirement passer, vu le montant prévisionnel du marché, par un appel d'offres européen. Cet appel d'offre ne pouvait pas, évidemment, privilégier une technologie ou, pire, un fournisseur. Pierre-Emmanuel Dangreau, responsable du service ressources IT et Orchestration d'AG2R La Mondiale, explique : « nous avions 150 exigences techniques qui se résumaient en haute-disponibilité, une performance avec un protocole de test à jouer et une approche service (par exemple : gestion des upgrades avec garantie d'évolution sur trois ans). »
60% du poids de la note finale de la solution reposait sur ces critères, 40% sur le prix. « Tous les grands fournisseurs pouvaient répondre aux critères énoncés » indique Pierre-Emmanuel Dangreau. L'appel d'offres a été lancé en mars 2015 avec des résultats publiés en juillet 2015 et une installation opérée en moins d'une semaine en octobre 2015. Le choix de la technologie flash pouvait être induit par les critères techniques mais sans que cela soit une réelle obligation. Si ce choix a été opéré, c'est bien parce qu'il avait aussi un sens économique. Pierre-Emmanuel Dangreau reconnaît : « sur ce type d'appels d'offres, le prix prime souvent mais tout le travail est en amont pour construire le cahier des charges. »

Prix plus bas, performances en hausse

C'est donc Stordata qui a remporté le marché en proposant des baies Purestorage et en garantissant leur évolution. Le coût total (non précisé) a été plus faible qu'avec des solutions à disques durs alors que les performances sont largement supérieures. Cela a été rendu possible par la technologie de déduplication de Pustorage qui a permis de faire chuter les capacités brutes nécessaire. Le prix du Flash est ainsi ramené en dessous de celui des disques durs.
Le stockage NAS est cependant resté sous forme de disques durs Netapp et le backup en Comvault. Pour ne pas « dénaturer » l'infrastructure, toute la réplication a été gérée dans des couches supérieures avec des outils VMware.
La migration des données entre l'ancienne et la nouvelle infrastructure s'est d'ailleurs faite simplement en déplaçant des machines virtuelles entre l'ancienne et la nouvelle baie. Mais pas forcément à la vitesse désirée. Le transfert est évidemment limité par la baie la plus lente, celle à base de disque durs.
Le choix du « full flash » a également comme effet de rendre inutile des solutions de type ILM. Il n'est plus nécessaire de déplacer la donnée. Ce déplacement provoquait en effet des ralentissements considérables des accès aux donnés.

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