Stratégie

L'USF ouvre un groupe de travail sur la maintenance SAP des plus grands comptes

L'USF ouvre un groupe de travail sur la maintenance SAP des plus grands comptes

Un simple tweet du président du club des Utilisateurs SAP Francophones a officialisé la mise en route d'un groupe de travail sur les contrats de maintenance PSLE.

PublicitéLe 26 mars 2014, à 16h36, Claude Molly-Mitton, président du club des Utilisateurs SAP Francophones (USF) a twitté : « L'USF ouvre un GT PSLE sur les problèmes de la maintenance pour les grandes entreprises clientes @SAPFrance, membres de l'USF ». Il a ainsi officialisé la création d'un groupe de travail (GT) sur le coeur d'un des problèmes opposant actuellement l'éditeur allemand à ses grands clients historiques français : la maintenance qui pourrait potentiellement de nouveau augmenter en 2016.
Une brutale augmentation avait provoqué, on s'en souvient, la Première Guerre de la Maintenance il y a cinq ans. Celle-ci s'était soldée par un recul presque total de SAP devant une fronde mondiale de ses clients où l'USF, alors présidée par Jean Leroux (DOSI d'Aelia), avait joué un rôle certain. Les DSI sont en effet astreints à des économies drastiques et supportent mal de telles augmentations.

Le PSLE (Product Support Large Enterprise) est un contrat de maintenance SAP destiné aux très grands comptes. A priori, une centaine environ d'entreprises seraient concernées dans le monde dont sans doute à peine plus d'une dizaine en France. SAP ne communique aucun chiffre officiel sur le sujet et ces nombres sont donc des estimations. Pour y avoir droit, les entreprises doivent payer au moins cinq millions d'euros en maintenance chaque année et avoir acquis un certain montant en licences. Le PSLE est très proche de l'Enterprise Support, facturé 22% des licences chaque année, mais ne coûte que 17%, soit le même taux que le support standard.

Les contrats de type PSLE sont généralement conclus pour une durée de 3 à 4 ans. Les contrats en cours de renégociation portent donc sur une période s'achevant après la date buttoir de 2016. Pour Claude Molly-Mitton, « si SAP touche aux contrats des plus grands comptes, qu'en sera-t-il demain pour les entreprises plus petites ? »

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