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L'Hôpital de Villefranche-sur-Saône automatise sa relation patients avec des SMS

L'Hôpital de Villefranche-sur-Saône automatise sa relation patients avec des SMS

Le centre hospitalier a amélioré significativement le respect des rendez-vous et le confort d'entrée des patients en envoyant des SMS personnalisés automatiques.

PublicitéLe centre hospitalier de Villefranche-sur-Saône appartient au groupement hospitalier de la banlieue nord-ouest de Lyon. Il rencontrait des problèmes de respect des rendez-vous par des consultants externes pour des examens mobilisant des plateaux techniques coûteux. Or un rendez-vous raté entraîne une mobilisation inutile d'un plateau technique suivie d'une nouvelle mobilisation pour réaliser pour de bon l'examen. Or seule la deuxième mobilisation pouvait être facturée.

Par exemple, le plateau IRM souffrait d'un manque à gagner d'un peu moins de 12 000 euros par mois lié à une cinquantaine de rendez-vous manqués.

Par ailleurs, il fallait prévenir les patients en admission d'une série d'informations comme le code d'accès au parking.

Depuis 2004, le centre hospitalier a organisé son système d'information autour du bus applicatif Antares de Enovacom. Celui-ci permettait d'interfacer des dizaines d'applications. La DSI du centre hospitalier a décidé en 2011 d'utiliser cet outil pour tester l'extraction de données des différents applicatifs pour les traiter dans Push de High Connexion afin d'envoyer des SMS aux patients. L'envoi de SMS a en effet été reconnu comme le moyen le plus universel de communication puisque n'importe lequel des 60 millions de téléphones portables français peut en recevoir. L'ARCEP a ainsi estimé à 180 milliards le nombre de SMS envoyé par an.

Après une phase test en 2011, l'outil a été effectivement déployé en 2012 d'une part pour les rappels de rendez-vous d'autre part pour des communications pratiques comme le code d'entrée du parking à partir d'extractions du dossier patient informatisé sous Cristal-Net.

Le coût moyen de l'envoi de SMS est estimé à moins de 400 euros mais le nombre de rendez-vous non-honorés a chûté de 93% entraînant un gain de près de 11 000 euros.

Le coût du projet lui-même n'a pas été communiqué.

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