Stratégie

Un Observatoire de l'Immatériel pour les entreprises françaises

PublicitéC'est aujourd'hui qu'a lieu l'inauguration de l'Observatoire de l'Immatériel au Studio de l'Opéra Bastille à Paris, en présence de François Loos, Ministre délégué à l'Industrie. Partant du constat que l'immatériel a un poids de plus en plus important dans la valorisation des entreprises mais que sa gestion reste extrêmement complexe à transcrire précisément dans les bilans, Ernst & Young, SAS France, l'INPI, Mar-Tech & Finance et leurs partenaires ont décidé de créer cet Observatoire. Un moyen de répondre à ce besoin d'identification et de mesure des actifs immatériels des entreprises. L'ouverture d'un portail va en être la concrétisation. Il s'agit d'un espace virtuel d'échanges, d'information et de débat pour offrir notamment aux entreprises européennes les indicateurs et les outils pour identifier, mesurer et suivre leur part d'immatériel. Celui-ci est structuré autour de huit actifs immatériels principaux : portefeuille clients, capital humain, capital organisationnel, systèmes d'information, fournisseurs, marques, technologies, actionnaires. Trente quatre critères et 151 indicateurs de mesure ont été définis pour que les entreprises de toutes tailles et de tout secteur, les institutions et administrations, puissent suivre et mesurer leurs indicateurs les plus pertinents. Cette première proposition qui a nécessité un important travail de recherche et de standardisation au niveau européen est amenée à évoluer, améliorée en permanence par le comité des experts fondateurs et par les entreprises elles-mêmes. Les problématiques liées à l'immatériel, au-delà des entreprises, se trouvent aujourd'hui au coeur de l'actualité gouvernementale avec notamment la publication du rapport Lévy/Jouyet sur « l'économie de l'immatériel ». A l'instar des économies occidentales, l'économie française voit sa part d'actifs immatériels augmenter de manière significative sur les dix dernières années. En effet, d'après une récente étude de la Banque Mondiale, elle s'élève à 86 %. Un constat qui prend toute son importance pour les entreprises européennes dans la mesure où leur valeur s'explique désormais davantage par la valeur de l'immatériel que des actifs corporels. Enfin, le passage aux normes IAS-IFRS a permis la reconnaissance d'un nombre important d'actifs incorporels dans les états financiers et renforce ainsi la nécessité de les mesurer précisément. Afin de réunir des expertises de divers horizons, l'observatoire de l'Immatériel compte parmi ses membres fondateurs des représentants d'entreprises mais aussi des acteurs publics : - Jean-Marie Descarpentries, Président de l'Observatoire de l'Immatériel, ancien président de Carnaud-Metal-Box, Ingenico et Bull, Administrateur indépendant, Président de la FNEGE et de FONDACT
- Benoît Battistelli, Directeur général de I'Institut national de la propriété industrielle,
- Daniel Delorge, Directeur général de SAS France,
- Alan Fustec, Président de Goodwill Management, Expert de l'Economie de l'immatériel
- Alexis Karklins-Marchay, Associé d'Ernst & Young, Expert de l'Economie de l'immatériel
- Frédéric de Ligondés, Directeur associé de Mar-Tech & Finance
- Christophe Rouvière, analyste Financier, Président de Finance et Stratégie

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