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Les mobinautes ont la data décomplexée

Les mobinautes ont la data décomplexée
Les mobinautes n'ont pas confiance dans le m-paiement mais restent prêts à troquer leurs datas contre des contenus.

D'après une étude commune OMD / S4M, les utilisateurs de smartphones ont un gros usage de la data, des apps et sont conscients de la valeur de leurs données personnelles.

PublicitéLes mobinautes français ont atteint une certain maturité dans l'usage de leurs terminaux mobiles (smartphones et tablettes) selon une étude menée par OMD avec S4M. L'usage de la donnée et des apps s'est ainsi clairement répandu. De plus, la conscience de la valeur de la date, notamment des données personnelles, est généralisée. Paiement et publicité restent des points noirs, cependant. Ainsi 91 % des répondants connaissent l'existence du m-paiement mais 15 % le pratiquent (19 % chez les 15-34 ans), essentiellement parce qu'il existe des alternatives (comme la carte bancaire sans contact) et que la sécurité des données bancaires est en cause.
Pour accélérer l'usage de la data, 23 % des répondants activent le Wi-Fi dans la rue, 14 % en voiture. La géolocalisation est également généralisée : 81 % l'activent (85 % à Paris) pour obtenir des services d'itinéraire. Côté applications, l'e-mail est celle qui est la plus utilisée sauf chez les jeunes (15-24 ans) qui lui préfèrent les réseaux sociaux et les messageries instantanées (78 % d'usage quotidien). Ces mêmes jeunes sont de forts utilisateurs de jeux mobiles (56 % d'utilisateurs quotidiens dans cette tranche d'âge), 51 % des applications de musique et 45 % des applications de vidéo ou de télévision.
Côté innovations, la reconnaissance vocale est la plus connue (79 % de notoriété). La réalité virtuelle, deuxième de la liste, est loin derrière : 49 %. Suivent la réalité augmentée (38%) et les chatbots (22 % seulement). La réalité augmentée séduit les 15-24 ans mais c'est bien la reconnaissance vocale qui est attendue par 60 % des répondants.

La publicité mobile reste une plaie

La publicité est un élément clairement intégré dans le paysage mobile. 93 % savent que leurs données sont exploitées pour personnaliser la publicité à laquelle ils sont exposés, 75 % pour les données de centres d'intérêt, 70 % pour la géolocalisation et autant pour l'historique de navigation. Si les affichages publicitaires classiques de type bannières sont les moins rejetés car moins intrusifs, les formats de type pre-roll ou intersticiel sont plus performants en mémorisation.
Le blocage publicitaire est moins ressenti comme nécessaire sur mobile : 21 % se déclarent prêts à payer pour ne plus avoir de publicité dans les contenus. 40 % restent réfractaires à l'échange de données contre des contenus gratuits (45 % contre une plus grande personnalisation des publicités).

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