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Grande Bretagne : les fusions-acquisitions ne prennent pas suffisamment en compte les SI

L'intégration des SI est rarement achevée rapidement selon une étude de Bloor Research commanditée par Informatica en Grande Bretagne auprès des membres du National Computing Center qui regroupe les plus grandes entreprises du pays. Il est probable que la situation soit similaire en France.

Publicité« 58,3% des fusions-acquisitions réalisées entre 1992 et 2006 ont échoué » dénonce l'introduction de l'étude Bloor Research commanditée par Informatica auprès des membres de l'association britannique National Computing Center ayant connu une fusion-acquisition les cinq dernières années. Le terme d'échec signifie ici qu'il y a eu perte de valeur pour les actionnaires. Il est tentant de rapprocher le taux d'échec des fusions et les manquements dans les rapprochements des SI. 50% des entreprises n'avaient ainsi réalisé aucune consolidation de SI pour la première publication de comptes communs, un tiers ne s'attendant pas que la fusion des SI soit achevée dans les deux ans suivant la fusion des entreprises. Pour 54% des répondants, les difficultés ont d'abord consisté en manque de documentation sur les systèmes en place et dans les métadonnées sur les informations stockées. L'intégration des données prend au moins un an selon 39% des personnes interrogées et, pour une proportion similaire, il faut plusieurs années pour une bonne intégration des SI. Pire : alors que 50% des DSI étaient au courant de la fusion plusieurs mois avant qu'elle n'ait lieu, 37,5% admettent que rien n'était prévu concrètement pour le rapprochement des SI plusieurs mois après la fusion...