Management

Georges Meunier (Dupond&Durand) : « former toute la DSI aux premiers secours était indispensable »

Georges Meunier (Dupond&Durand) : « former toute la DSI aux premiers secours était indispensable »
Après trois accidents, Georges Meunier, DSI de Dupond&Durand, peut se réjouir d’avoir développé les compétences de ses équipes en termes de premiers secours.

Les collaborateurs de la DSI de Dupond&Durand ont été formés au secourisme suite à deux incidents et ont ainsi pu en éviter un autre.

PublicitéChez Dupond&Durand, y-avait-il une série noire ? Le RSSI était décédé suite à un infarctus. La crise d'apoplexie du DPO avait failli être fatale et il est toujours hospitalisé. Mais, lorsque le directeur du contrôle de gestion est tombé de sa chaise après une crise de toux, sa fracture du coccyx a été correctement prise en charge et n'aura aucune séquelle. Suite aux deux premiers incidents, Georges Meunier, DSI de Dupond&Durand, avait en effet décidé de former la totalité des collaborateurs de la DSI au secourisme.

« Le premier incident est survenu alors que nous étions tous heureux d'avoir achevé un projet disrupteur inspiré par un récent colloque avec un grand cabinet d'analystes international » se souvient Georges Meunier. Autour de la table, tout le monde se congratule quand, tout d'un coup, le RSSI, Lionel Marbre, veut prendre la parole. Mais, s'il tente de se lever, il s'effondre aussitôt. Le drame n'est compris qu'avec plusieurs minutes de retard. Les secours ne pourront pas le ranimer.

Une douche froide sur l'enthousiasme

Georges Meunier déplore : « nous étions tous tellement de bonne humeur après le transfert de notre système d'information dans des clouds publics, notamment tout le système de cahiers de laboratoires classés secret défense chez un prestataire vraiment économique en Azerbaïdjan. Personne n'était prêt à faire face à un tel malheur soudain. » La surprise a donc eu des conséquences fatales. « Le cloud à Bakou est une bonne idée » se réjouit tout de même le DSI.

La réunion suivante accueille le DPO, quelques jours plus tard. La réunion concerne cette fois la recette du transfert des données personnelles des clients et des collaborateurs sur un autre cloud, en Chine méridionale. Là encore, au moment où le projet est décrit, Marc Mitron, le DPO, veut prendre la parole mais n'a pas le temps de s'exprimer avant une crise soudaine d'apoplexie. Le retard dans la prise en charge a eu, là aussi, des conséquences qui auraient pu être fatales. Le DPO est actuellement toujours entre la vie et la mort.

La préparation est la base d'une réponse aux incidents

Suite à ces deux incidents, Georges Meunier se rapproche de Yolande Moineau, la DRH. Ensemble, ils définissent un plan de formation des collaborateurs de la DSI aux premiers secours. Durant trois mois, chacun suit ainsi des sessions de formation régulières, une journée par semaine, afin d'être prêt à réagir en cas d'incident.

Et, à peine la formation terminée, elle se révèle utile. Lors d'une réunion des cadres de la DSI avec le directeur du contrôle de gestion, Mickaël Marcel, les factures des prestataires chinois et azerbaïdjanais sont étudiées. « Tout se passe bien jusqu'à ce que j'arrive à l'annonce du total et que l'on passe aux discussions » se rappelle Georges Meunier. A cet instant, Mickaël Marcel est pris d'une énorme quinte de toux qu'il ne parvient pas à maîtriser et il finit par tomber de sa chaise, se fracturant le coccyx. Mais, cette fois, les équipes de la DSI sont prêtes. La prise en charge de Mickaël Marcel est parfaite et il se remet doucement dans une clinique privée en Suisse.

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