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Autolib absorbe enfin la migration SEPA

Après six mois d'opérations bancaires chaotiques, les choses rentrent dans l'ordre pour les clients du service d'auto-partage parisien du groupe Bolloré.

PublicitéLa migration SEPA des opérations de prélèvements bancaires du service Autolib semble enfin s'achever. Le service parisien de voitures électriques partagées du groupe Bolloré a en effet connu bien des déboires dans ses paiements depuis décembre 2013, déboires qui semblent disparaître depuis la fin juin 2014. Si les paiements par cartes bancaires n'ont guère été impactés, les clients payant par prélèvement bancaire bénéficiaient toujours du service, étaient toujours facturés mais ne pouvaient plus payer.
Début avril 2014 puis début juin 2014, les clients concernés ont reçu un courriel d'Autolib leur annonçant l'incident (qui durait depuis décembre 2013) et son prochain règlement. Dans les deux cas, le prélèvement des sommes dues était annoncé pour les jours à venir. Mais c'est finalement fin juin 2014 que les prélèvements ont été effectivement opérés pour certains clients.
Rappelons que le SEPA achève le chantier de la monnaie unique européenne en unifiant les modes de paiements et notamment les normes applicables aux opérations de paiements dématérialisées. CIO y avait consacré un dossier en décembre 2013.
Habitué aux prix en tous genres, Autolib peut donc se vanter d'avoir été le champion de la migration SEPA la plus chaotique. Cela dit, beaucoup d'entreprises ont connu des difficultés, certaines faisant au passage de très nombreuses victimes, par exemple EDF.