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AFDEL recherche investisseurs pour éditeurs

PublicitéAprès avoir tiré la sonnette d'alarme sur le secteur français du logiciel la semaine dernière, l'association française des éditeurs de logiciels souhaite renforcer les relations entre investisseurs et éditeurs. Et pour cause. Dans sa dernière étude, l'AFDEL révèle que seuls trois éditeurs français dépassent les 100 millions d'euros de chiffre d'affaires et seulement 40 dépassent les cinq millions. Une situation qui ne peut rester en l'état. Ainsi, lors d'une rencontre avec des professionnels de l'investissement, l'association a plaidé en la faveur des éditeurs français de logiciels. Olivier Njamfa, Président de la commission « investisseurs » de l'AFDEL a rappelé que les éditeurs de logiciels ne savent pas toujours vers quels acteurs économiques se tourner, ni quels modes de financement adopter, ni même comment s'adresser aux investisseurs (peu de connaissance des outils du capital risque, lettre d'intention...). Ils ont pourtant d'importants besoins en capitaux dus à des investissements en recherche et développement conséquents (30 à 35 % du chiffre d'affaires); au recours à une main d'oeuvre qualifiée (80% des effectifs sont cadres) et à l'obligation d'innover sans cesse pour anticiper et s'adapter aux évolutions technologiques. Outre cette rencontre, l'AFDEL a décidé de réaliser une cartographie des acteurs du financement (incubateurs, aides publiques, business angels, VCs, banques LBO IPO, cabinets juridiques, d'audits, de fusions et d'acquisitions... ) et devrait fournir aux éditeurs de logiciels, des outils pratiques afin de les aider dans leurs démarches de financement.

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