Massimo Spada, DSI d'Alstom, explique son projet de 60 000 postes sous Office Live
						Le Monde Informatique (groupe IT-News-Info, comme CIO France) a interrogé Massimo Spada sur le déploiement de Microsoft Office 2010/Office Live sur 60  000 postes chez Alstom. Le DSI de l'entreprise détaille  les raisons de ce choix.
Voir l'article du 1er juillet : "Alstom signe pour 60000 postes en S+S  chez Microsoft" 
PublicitéLMI : Quel était l'objectif d'Alstom dans le cadre de  cet appel d'offres qui a notamment opposé Google et IBM à la solution  Microsoft ?
 Massimo Spada : Nous voulions une suite  intégrée capable de résoudre les problèmes d'obsolescence de nos  installations logicielles. Notre parc, au niveau bureautique, était  équipé des versions 2000 d'Office ainsi que de versions obsolètes de  Lotus Notes, et il était grand temps de mettre à niveau l'ensemble des  stations de travail. Mais nous voulions aussi développer la  collaboration dans l'entreprise, notamment avec la mise en place du  programme Alstom Collaborative Way. Il nous manquait les outils  techniques pour réellement développer ce plan au sein de l'entreprise.  Dans cette optique, nous avons commencé à réfléchir à ce bouleversement  il y a environ deux ans, puis il y a un an nous sommes rentrés dans une  phase plus opérationnelle, avec par exemple des visites de sociétés en  train de mener le même type de projet, des rencontres avec des  analystes, etc. Puis il y a quelques mois, on s'est dit qu'il fallait se  lancer, prendre une décision rapide cette année. Les outils du «  package » de Microsoft répondaient à nos objectifs, et donnaient cette  bouffée de modernité à travers le passage sur Online Services. Cette  démarche s'inscrit complètement dans notre plan de transformation des  systèmes informatiques d'Alstom.
 LMI : Pensez-vous que  les salariés utiliseront la version Live ?
 M.S. : Nous  donnons la possibilité à tout un chacun de l'utiliser en tout cas. Au  moins pour la messagerie, nous allons passer de Lotus Notes d'IBM à  celle comprise dans le package, cela donne un réel sentiment de rupture  dans l'entreprise, et l'opportunité d'aller vers une plus grande  collaboration. La logique consistait à mettre à disposition des salariés  les outils collaboratifs pour en faciliter l'utilisation. De plus, nos  messageries se trouvaient sur des serveurs internes, dans plusieurs  sites. Là nous passons sur un cloud privé, qui va concentrer toutes nos  données, et simplifier le fonctionnement de nos systèmes d'information.
 
 LMI  : Comment va se dérouler le déploiement de cette solution ?
 M.S.  : Un pilote d'une centaine d'utilisateurs va être mis en place en août,  puis si tout se passe comme prévu, nous allons entamer une migration  d'une durée de douze mois à partir de septembre, soit environ 5000 ou  6000 utilisateurs par mois. Par contre, il faut préciser qu'Alstom Grid,  que nous venons d'acquérir, n'est pas comprise dans ce contrat, mais  que cette division sera elle aussi migrée, à terme, sur la plateforme  Microsoft, afin d'avoir un parc informatique totalement unifié et  compatible nativement. Une cohérence dans notre système informatique en  somme.
PublicitéLMI : Au final, quels étaient les avantages de  Microsoft par rapport à la concurrence ?
 M.S. : Leur  solution nous permettait d'optimiser nos coûts, il y avait une réelle  opportunité économique dans ce contrat. Mais il y avait aussi une forme  de sécurité, d'assurance. Nous nous sommes dit que Microsoft était le  choix le plus approprié, ils ont fait preuve d'une bonne flexibilité,  ils étaient rassurants et leurs outils simples à mettre en place. La  suite Office, tout le monde l'a chez soi quasiment, les utilisateurs  sont familiers de son fonctionnement, de ses usages, donc nos salariés  ne risquaient pas d'être, de même, trop perdus, ou de devoir se  réhabituer à un système complètement nouveau. La modification du système  informatique et l'intégration d'outils collaboratifs par cloud ont été  plutôt bien perçues par le management et les utilisateurs. J'en reviens à  cette idée de rupture, de sentiment d'innovation pour l'ensemble de  l'entreprise, sans bouleverser les usages. 
 Voir l'article du 1er juillet : "Alstom  signe pour 60000 postes en S+S  chez Microsoft"
Article rédigé par
Guillaume Garnier
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
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