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Les SRC revendiquent la création d'emplois pérennes entre recherche et R&D

PublicitéPeu connu hors des milieux industriels bien connectés sur le monde de la recherche, le réseau des SRC, structures de recherche contractuelles de statut public ou privé (PME ou association), représente une force de R&D partenariale de plus de 2 300 ingénieurs et consultants répartis dans une trentaine de structures dûment labellisées. Selon une étude d'Oseo présentée le 17 avril, l'apport de fonds publics à ces structures, abondement partiel à des travaux de transfert d'innovation, se justifie d'autant plus qu'il se traduit non seulement par des retombées économiques (produits, brevets et autres composantes de propriété intellectuelle), mais aussi par la création d'emplois au sein des structures SRC elles-mêmes, dans des jeunes pousses ou dans les entreprises clientes. En effet, depuis la création du label, attribué pour trois ans par Oseo (ex-Anvar) et renouvelé après expertise des activités de recherche financées, la cible du financement public (137 M€ depuis 1984) ne se limite pas aux SRC, mais couvre également certaines activités des entreprises innovantes qui font appel à leurs compétences. Selon l'étude d'impact d'Oseo, en 2006, le double effet de levier (pour les SRC et pour les sociétés clientes) s'est notamment manifesté au travers du lancement ou du développement de 67 start-up en 22 ans et par l'accompagnement long d'industriels impliqués dans une coentreprise dans 21 cas. Comme le précise David Peltre, consultant de la société Bertin qui a contribué à l'étude d'Oseo, sur les sept dernières années, l'abondement public a ainsi été à la source d'une création de chiffre d'affaires de 680 M€ pour les SRC (65% attribuables à la création-préservation d'emplois, 35% à la création de valeur ajoutée) et de 727 M€ chez les industriels clients des SRC (dont 4% pour la création-préservation d'emplois, 60% pour la création de valeur ajoutée). Pourtant, une comparaison à l'échelle européenne des dispositifs de financement des structures de transfert technologique du même genre montre que le financement français, qui n'a cessé de baisser depuis 1999, figure parmi les plus faibles (10% de prise en charge, contre 40% en Allemagne, 34% aux Pays-Bas, 30% en Finlande, ou 24% en Belgique).

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