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Cinq pratiques pour optimiser les logiciels

Cinq pratiques pour optimiser les logiciels
Pour les entreprises françaises interrogées dans l’étude New Relic, l’observabilité apparaît comme essentielle.

Une étude réalisée par New Relic s'est intéressée aux pratiques d'excellence logicielle. Le rapport met en évidence des différences importantes entre les entreprises leaders du domaine et les organisations restées sur des approches traditionnelles.

PublicitéDans l'étude « Deeper than digital : more perfect software » de New Relic, environ un quart des répondants se distinguent par l'adoption de pratiques d'excellence logicielle. Par ailleurs, chez 90% de ces derniers, l'optimisation des applications est même une priorité stratégique. Ces entreprises « leaders » témoignent aussi de nombreux bénéfices associés. Au cours des trois dernières années, un tiers d'entre elles a ainsi connu une croissance de son chiffre d'affaires supérieure à 10%. Les leaders sont également plus nombreux à estimer que leur organisation est en avance sur la concurrence, que ce soit en termes de perception de la marque, d'engagement des employés, de performance financière ou de rythme d'innovation.

En interrogeant plus en détail les entreprises sur leurs pratiques, l'enquête met en avant cinq domaines clefs pour l'optimisation des logiciels, avec des différences marquées entre les leaders et les entreprises les moins bien classées.

1. Adopter pleinement le cloud

En moyenne, les deux tiers des systèmes sont hébergés dans le cloud chez les entreprises leaders, contre moins de la moitié (46%) pour les organisations restées sur des approches classiques. 96% des leaders font d'ailleurs du développement natif pour le cloud, pour 24% seulement des traditionalistes. La majorité (98%) de ces leaders a aussi adopté des pratiques d'intégration et de livraison continue, contre 40% des entreprises traditionalistes. Enfin, pour les leaders la sécurité et la réglementation sont les premiers obstacles à une adoption plus large du cloud, tandis que les entreprises les plus à la traîne évoquent un manque de compétences et des investissements élevés dans leurs infrastructures sur site.

2. Observer en continu et en détail les systèmes

Pouvoir observer le fonctionnement des logiciels est considéré comme un aspect fondamental du développement pour 94% des leaders, mais pour seulement 56% des traditionalistes. Cette capacité permet en effet de tester et de déployer plus rapidement des fonctionnalités, tout en s'assurant de l'absence d'impact sur les systèmes en production. Au niveau global, 78% des entreprises leaders disposent par ailleurs de plateformes d'observabilité, contre 12% seulement chez les tenants des approches classiques. Conséquence, alors que 48% des interruptions de service sont signalées par les clients dans les entreprises traditionalistes, ce taux chute à 33% chez les leaders. A noter, l'observabilité est particulièrement mise en avant par les entreprises françaises, pour qui elle permet en priorité d'améliorer l'expérience client (43%) et la résilience (43%).

3. Acquérir une visibilité de bout en bout

Disposer d'une vision intégrée et unifiée de la performance est clef, à la fois pour détecter rapidement les problèmes et pour les résoudre. Tous les leaders interrogés savent intégrer des données de performance du point de vue de l'utilisateur dans leurs plateformes de supervision, contre 20% chez les traditionalistes. 99% peuvent par ailleurs identifier facilement l'impact d'une modification applicative sur les performances, contre 38% des organisations en queue de peloton.

Publicité4. Veiller à la résilience des applications

Bâtir des applications stables et résilientes est essentiel pour offrir un haut niveau de service aux clients. Pour cela, les leaders utilisent volontiers des tests de résilience par le chaos (77% contre 30%) et des outils de résolution automatisée de problèmes (89% contre 5%). Il en résulte une fréquence des pannes bien moindre : 83 % des leaders subissent moins de cinq grosses pannes logicielles ou système par mois, contre 3 % chez les traditionalistes. Enfin, la durée moyenne de résolution des pannées est inférieure à 30 minutes chez 75% des leaders, un délai qui relève de l'exception chez les entreprises aux pratiques traditionnelles (1% seulement).

5. Accorder de l'autonomie aux équipes de développement

Permettre aux développeurs de prendre des décisions par eux-mêmes accélère les cycles de développement. Chez 99% des leaders, la technologie et la culture d'observabilité sont en place pour permettre aux développeurs de prendre des décisions rapides sans en craindre les répercussions, contre seulement 33 % des traditionalistes. De fait, 77% du temps est consacré à l'innovation chez les leaders, alors que les entreprises traditionalistes n'y passent que 54% de leur temps.

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