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Chevaux de troie : l'épidémie

PublicitéPandaLabs, le laboratoire de virus de Panda Software, a constaté une forte croissance du nombre de chevaux de Troie détectés par le laboratoire. Les chevaux de Troie sont un type de malwares particulièrement dangereux puisqu'ils pénètrent dans le système et effectuent des actions malveillantes sans que les utilisateurs ne s'en aperçoivent. Actuellement, la plupart des chevaux de Troie visent à dérober des mots de passe pour accéder à des services financiers. Les spécialistes de Panda Software ont dénombré, au cours du troisième trimestre, plus de 5000 nouvelles variantes. La deuxième et troisième catégorie de codes malicieux les plus fréquemment détectés par PandaLabs ont les bots et les malwares de type porte dérobée. Ces dernières permettent aux pirates d'accéder à l'ordinateur pour une utilisation frauduleuse. Ces codes malveillants sont relativement répandus, mais dans des proportions bien moindres que les chevaux de Troie. De plus, leur nombre est resté constant ou a baissé cette année. Selon Luis Corrons, le directeur de PandaLabs, cette hausse du nombre des chevaux de Troie "souligne le fait que l'unique but des créateurs de malwares est désormais les retombées financières et non plus la notoriété, comme par le passé". Les chevaux de Troie ont conforté leur place de code malicieux le plus fréquent, tandis que d'autres sortes de malwares, comme les virus, les programmes potentiellement indésirables et les outils de piratage, ont diminué. Les numéroteurs, par exemple, ont décliné sensiblement. Ces programmes qui modifient la configuration des connexions des modems bas débit sont en voie de disparition en raison de la forte croissance de l'Internet haut débit (ADSL, etc.) et du WiFi.

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