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Bercy dit non aux propositions de l'Arcep

PublicitéLes propositions faites par l'Autorité de régulation des communications et des postes (ARCEP) auprès du ministre délégué à l'Industrie François Loos n'ont rien donné. Il s'agissait de régler une bonne fois pour toute les conflits entre opérateurs télécoms et consommateurs. Dans cette perspective, l'Arcep avait fait plusieurs propositions à Bercy. La première préconisait la gratuité du temps d'attente via un numéro vert gratuit. Ce qui permettait au consommateur de ne plus être facturé pour les problèmes de communication qui impliquaient la responsabilité de l'opérateur. Quant à la deuxième proposition, elle consistait à réduire la durée des contrats en matière de télécommunication à 12 mois. Un moyen d'empêcher la multiplication des contrats de 24 à 36 mois (notamment dans la téléphonie mobile) afin de favoriser la concurrence entre les différentes offres. Alors que tout semblait en bonne voie, finalement, François Loss s'est rétracté et s'est prononcé en faveur des opérateurs téléphoniques. Et pourtant, tout avait si bien commencé... En effet, le gouvernement avait organisé des tables rondes afin que chacun prenne ses responsabilités. Le ministre délégué à l'Industrie semblait ainsi être du côté des consommateurs en obligeant les opérateurs à revoir le coût élevé de leur assistance téléphonique. « C'était trop beau pour être vrai », diront certains. Face à la pression des opérateurs téléphoniques, Bercy a fait machine arrière. François Loss a rappelé à l'occasion que la loi ne trancherait pas. « Nous n'imposerons pas une solution technique plutôt qu'une autre c'est aux opérateurs de faire ce choix (...) Le ministre a toujours incité les opérateurs à diversifier leurs choix de mise en oeuvre de la gratuité, notamment pour ceux qui ne pourraient pas réaliser le double palier tarifaire ». Face à une telle réponse, la réaction de l'UFC ne s'est pas fait attendre. Pour l'association de consommateurs « le ministre de l'Industrie, François Loos, balade les consommateurs ». Alain Bazot, le président de l'UFC Que choisir va encore plus loin, estimant qu'avec ce texte le gouvernement vient de refuser une grande avancée pour les consommateurs.

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