Société Genérale et BNP Paribas fluidifient des processus métier

La Société Genérale, pour sa mise en conformité, et BNP Paribas, pour la conservation de titres, fluidifient des process métiers avec Pegasystems.
PublicitéDeux banques, la Société Générale et BNP Paribas, ont récemment témoigné de leur refonte de processus métier. Dans les deux cas, elles ont utilisé les solutions de Pegasystems.
Comme ses homologues, la Société Générale assure la sécurité financière du groupe dans ses multiples phases : lutte anti blanchiment, fraude etc... Un sujet doublement encadré dans les établissements bancaires, par le contrôle interne et par les régulateurs externes. L'un ne va pas sans l'autre, pour être conforme la banque doit adopter des processus efficaces et veiller à toutes les nouvelles menaces. Un enjeu considérable, l'an passé l'ensemble des banques dans le monde ont réglé la bagatelle de 60 milliards de dollars pour des défauts de conformité.
Pour moderniser son processus, la Société Générale a lancé le projet Talks qui repose, selon Aurélien Blanchard, chef de projet au sein du Business Solutions Centre de la Société Générale, « sur quatre piliers : l'amélioration de l'efficacité des traitements financiers, celle des échanges d'inforqtions entre différentes entités de la banque, la traçabilité de l'ensemble des opérations, des outils suffisamment scalables ». La banque a porté son choix sur Pegasystems « qui permet de maximiser les besoins fonctionnels métiers, avec un moteur de workflow simple et puissant, ils délivrent rapidement, ce n'est pas que du paramétrage ».
La Société Générale compte 1 500 correspondants conformité
Talks est aujourd'hui en production, le projet pilote n'a duré que quatre mois, il est compatible open source et s'intègre dans le système d'information de la banque. Un déploiement assuré par Capgemini comme intégrateur avec deux équipes, une chez le client, l'autre en Inde. Désormais, un conseiller de la banque quelque part dans le monde peut rédiger une alerte qui est immédiatement disponible en particulier auprès du Compliance officer. La Société Générale compte 1 500 correspondants conformité au sein du groupe, dans les différents services, c'est eux qui vont bénéficier de Talks.
D'autres étapes sont prévues pour enrichir la couverture fonctionnelle, finaliser les interfaces, appliquer les dernières règlementations comme Gdpr, explique Aurélien Blanchard. Il a également créé un centre de compétences sur les solutions Pegasystems pour aider les métiers.
BNP Paribas pour sa part s'attaque au custody, c'est-à-dire à la conservation des titres explique Imen Maraghni, responsable Custodies Projects au sein de l'entité Securities Services de la banque. « Cette gestion de titres, explique-t-elle comporte plusieurs volets, l'administration proprement dite, la gestion des risques, celle de la fiscalité, les opérations sur titres simple comme le paiement du dividende ou plus complexe, par exemple la participation à une OPA ».
PublicitéUne gestion de titres en silos
La banque a lancé en 2017, le projet augmented custody, pour mieux informer le client, le payer le plus vite possible, avec un fonctionnement toute la journée et toute la semaine. Projet rendu complexe par la présence de trois systèmes d'information, un par zone géographique : Amériques, Europe, Asie. « Nous voulions effacer les frontières et les silos, si une opération débute en Asie, elle doit se poursuivre sur un autre continent avec l'équipe custody qui travaille sur d'autres horaires, le client est alors rémunéré plus vite avec un meilleur service ».
BNP Paribas Securities Services a donc mis au point une plateforme dédié au custody avec Pega Systems pour son équipe qui regroupe 500 personnes dans le monde. « Nous avions plusieurs objectifs : intégrer la plateforme dans le SI de BNP Paribas, obtenir des connexions en temps réel, organiser les taches en les classant par criticité, assigner les tâches aux meilleurs via un algorithme. Enfin, c'est une meilleure visibilité pour nos managers dans le monde entier ».
Article rédigé par

Didier Barathon, Journaliste
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