Stratégie

Les DSI face aux pièges du licencing

Les DSI face aux pièges du licencing

La rentabilisation des investissements des éditeurs justifie-telle toutes les dérives? Les DSI ont parfois le sentiment d'être pris en otages. Surtout que le coût des licences augmente alors que les budgets baissent. Et le cloud n'arrange pas forcément les choses.

Publicité« Le premier poste de coût des systèmes d'information est constitué des licences de logiciels » a dénoncé Djilali Kies, DSI de TDF, lors de la présentation du baromètre CSC / TNS Sofres 2013. Benoît Darde, directeur de la practice excellence opérationnelle du cabinet Solucom, confirme le diagnostic: « les logiciels constituent un poste de coût non-maîtrisé, où le client est à la merci de la volonté de l'éditeur. » En période de crise et de restrictions budgétaires, la grogne monte chez les DSI.

Les DSI à la recherche d'alternatives

Certes, plusieurs alternatives peuvent parfois être disponibles au logiciel en mode licence. Au premier chef, il y a le SaaS. On peut également citer le logiciel libre. Mais il n'en demeure pas moins que l'essentiel des systèmes d'information actuels est à base de logiciels propriétaires en mode licence. Adopter des bonnes pratiques est donc indispensable.

Pour Djilali Kies, il s'agit notamment de « simplifier l'architecture et d'effectuer un choix explicite entre l'interne et le SaaS ». « Le sujet des licences est abordé lors des programmes de réduction de coûts, lorsque l'on reconsidère les arbitrages entre les dépenses internes et les dépenses externes, ce dernier comportant autant les matériels et les prestations que les licences » confirme Benoît Darde.

Le marché du logiciel est complexe. Le fournisseur peut en profiter et changer brutalement de politique pour refaire ses marges. Tous les acteurs ne peuvent pas en faire autant! Il y a quelques années, le coût des licences des bases de données Oracle a été multiplié par un facteur important à cause d'un tout petit changement dans les licences: le coût calculé sur le nombre de coeurs de processeur et non plus sur le nombre de processeurs. L'évolution d'un serveur mono-coeur vers un serveur quadri-coeur faisait donc quadrupler la note des logiciels installés sur ce serveur. Et le nombre de serveurs ne baissait que rarement pour compenser l'augmentation du nombre de coeurs sur chaque serveur. Benoît Darde s'offusque: « il y a une non-prédictibilité des dépenses ». A cela s'ajoutent (...)

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