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Les deux campus de l'EISTI adaptent leurs réseaux aux évolutions pédagogiques

L'école d'ingénieurs possède deux campus, à Pau et Cergy. Les enseignements en simulations numériques, en imagerie ou en cloud computing ont exigé d'y adapter les infrastructures.

PublicitéL'Ecole Internationale des Sciences du Traitement de l'Information (EISTI) dispose de deux campus avec 1200 utilisateurs de son réseau : Cergy (1000 utilisateurs) et Pau (200 utilisateurs). Ces deux campus utilisent des technologies grosses consommatrices de bande passante, tant pour la transmission de l'enseignement (vidéoconférence HD...) et les usages généraux (ToIP...) que pour la démarche pédagogique elle-même (simulations numériques haute performance, imagerie immersive, ingénierie du cloud computing...). En 2010, son infrastructure existante ne suffisait plus devant les évolutions des technologies qui devaient être enseignées. A cela s'ajoutait des difficultés comme le renforcement de la supervision pour garantir la qualité de service et celui de la sécurité au moment des examens. Les risques de piratage sont, dans ce type d'établissement, potentiellement importants de sources internes.

En 2011, l'EISTI a fait évoluer son campus de Pau à l'occasion de la construction d'un nouveau bâtiment de 5000 m² (1700 prises réseau). Les trois bâtiments de Cergy (8000 m², 2000 prises réseaux) ont été adaptés ensuite.

Pour atteindre ses objectifs, l'EISTI a opté pour des solutions Allied Telesis. Les châssis redondants SBx3112 ont été installés en accès et les châssis SBx8112 en coeur de réseau. La supervision du réseau a été mise en place avec AlliedView NMS, solution accessible via un client Java ou en HTTP sans installation préalable. Ces châssis admettent plusieurs cartes et équipements (ventilateurs...) qui peuvent s'entre-secourir automatiquement afin de garantir la haute disponibilité.

Le réseau est désormais en 10 Gb et supporte le protocole PoE+ (Power over Ethernet) qui facilite la mise en place de la ToIP. Enfin, l'administration du réseau permet désormais de modifier les niveaux de sécurité quelques minutes avant les examens et de remettre le niveau de sécurité à un niveau plus bas en fin d'examen.

Le coût du projet n'a pas été communiqué.