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Hyperconvergence massive à la Société Générale

Hyperconvergence massive à la Société Générale
« L'objectif est d’exécuter 80% de nos charges de travail dans le cloud », explique Carlos Cristovoa, en charge des services cloud à la Société Générale.

Très engagée dans le cloud privé avec Nutanix, la Société Générale compte encore muscler ses ressources internes, tout en collaborant très bientôt avec IBM sur le cloud public.

PublicitéLors des conventions de fournisseurs IT, des témoignages clients viennent toujours accompagner le discours corporate avec un exemple concret dans l'utilisation des technologies. A l'occasion de ce .Next Europe 2019, Carlos Cristovao, ancien consultant sur les technologies VMware et depuis peu en charge des services cloud à la Société Générale, est venu témoigner de la collaboration avec le spécialiste de l'hyperconvergence. Engagée depuis 2014 ans une stratégie multi-cloud (voir illustration ci-dessous) depuis La banque française possède plus de 1 000 noeuds Nutanix exécutant « toutes les applications sur une plate-forme », a indiqué sur scène Carlos Cristovao. Selon le responsable informatique, Nutanix est une solution facile à mettre à l'échelle qui permet aux métiers de monter plus rapidement leurs projets dans un cloud privé. La réflexion sur le sujet a commencé en 2014 à la Société Générale et en 2016 20% des workloads étaient passés dans le cloud [privé et public] avec une transition vers le DevOps et plus d'agilité. C'était un choix porté par les développeurs. La solution de Nutanix a été retenue par la banque, déjà cliente de VMware, car elle était facile à déployer et à mettre à l'échelle. Si la création du cloud interne a bien sûr commencé par les fondations, la banque a développé en même temps son API bare-metal afin de passer n'importe quelle charge de travail sur Nutanix.


La stratégie multi-cloud de la Société Générale repose sur de nombreux partenaires dont Nutanix pour le cloud privé.

Tous les types de workloads - base de données, analytiques, VDI... - peuvent exploiter ces ressources cloud privé. La fondation a été très simple à l'origine avec Nutanix et ESXi au-dessus. « Tout a été très facile à déployer, avec une mise à l'échelle rapide et très simple ». La demande des utilisateurs métiers est très « pushy » à la Société Générale, notamment en terme de services à développer, précise M. Cristovao. « Et la simplicité de déploiement nous aide à nous concentrer pour déployer des micro-services pour nos utilisateurs internes ». L'avantage est surtout évident pour les équipes devops qui n'ont plus à se préoccuper de l'infrastructure sous-jacente, selon le responsable informatique. « Les devops n'ont plus qu'à se soucier des micro-services qu'ils désirent mettre en place au-dessus ». Pour conclure son témoignage sur la scène de .Next, M. Cristovao a expliqué que la prochaine étape sera d'atteindre les 2 000 noeuds Nutanix avec 80% des charges de travail exécutées dans le cloud privé et public. L'hébergement des charges de travail VDI est également envisagé.


La topologie cloud de la Société Générale combine bien sûr plusieurs technologies et fournisseurs.

Publicité IBM avec AWS et Azure pour le cloud public

L'éclairage de la Société Générale n'a rien de singulier, il devient pourtant très intéressant quand on sait que, pour le cloud public, IBM devrait bientôt rejoindre AWS et Azure. Si on met en avant la question du cloud hybride, Nutanix ne travaille qu'avec AWS pour l'hébergement de charges de travail sur des instances bare-metal. Si le support de GCP est en cours (avec des instances bare-metal virtuelles), rien n'a été annoncé avec IBM Softlayer. Extrêmement prudent dans ses propos, Rajiv Mirani, le CTO de Nutanix, nous a indiqué lors d'un entretien que des discussions étaient bien engagées avec IBM mais sans aucune véritable roadmap. Le support d'Azure devait d'ailleurs arriver avant. « La technologie bare-metal de Microsoft est très différente de celle d'AWS, le travail reste donc important ». 

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