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Groupama Rhône Alpes optimise sa gestion de capacités IT

Groupama Rhône Alpes optimise sa gestion de capacités IT
Vincent Cornely, responsable infrastructures de Groupama Rhône Alpes Auvergne, a tout d’abord été dubitatif avant d’être particulièrement séduit.

Grâce à la solution d'Easyvirt, Groupama Rhône Alpes Auvergne surveille, anticipe et contrôle la consommation en ressources de ses machines virtuelles.

PublicitéGroupama Rhône Alpes Auvergne est une des caisses régionales de Groupama couvrant douze départements. Sa DSI gère l'informatique de proximité (dont la bureautique) de 330 agences et 8 établissements centraux (comme des centres de gestion), l'informatique régionale (pour 2200 utilisateurs) et la connexion au SI national (applications métier gérées par le GIE informatique du groupement). La DSI régionale dispose donc, en plus d'un accès au IaaS privé du groupe, d'infrastructures propres comme deux datacenters répliqués en actif-actif à Lyon et Clermont-Ferrand. Or ces datacenters hébergent environ 350 machines virtuelles, avec des contenus de haute sensibilité, qui n'étaient pas optimisées. Plusieurs solutions étaient donc envisagées.

L'architecture utilisant des solutions VMware, le monitoring s'appuyait sur vCenter Operations manager. Mais les licences acquises ne permettaient pas de couvrir tous les besoins. Et une solution de monitoring tierce était également employée.  Rhône Alpes Auvergne envisageait également d'utiliser vCloud Suite. « Mais c'était très coûteux » objecte Vincent Cornely, responsable infrastructures de Groupama Rhône Alpes Auvergne. C'est alors qu'une alternative s'est présentée suite à une démarche commerciale.

Une solution séduisante

En l'occurrence, en 2017, il s'est agit de la solution de la start-up Easyvirt. Vincent Cornely se souvient : « j'appréciais que ce soit une solution franco-française mais Groupama a une culture très industrielle, avec une forte normalisation. J'étais donc plutôt sceptique. Mais nous avons été séduits lors de la présentation. » Baptisée DCscope, la solution a été appréciée rapidement pour son ergonomie et son adaptation au besoin. Il a également été possible de l'installer en test, gratuitement.

L'outil surveille et monitore la totalité de l'infrastructure sous VMware. Il dispose de capacités de planning des ressources (capacity planning), de simulation d'ajouts de machines virtuelles et d'anticipation des évolutions prévisibles, de simulation de PRA/PCA, de suivi de la consommation en CPU/mémoire/stockage... Parmi les fonctionnalités appréciées, Vincent Cornely cite également la capacité à analyser le coût d'une machine virtuelle en fonction de sa consommation de ressources. Ce calcul est utilisé pour la facturation interne.

Des relations agréables avec l'éditeur

Mais la solution est encore jeune et, parfois, il arrivait qu'il manque une fonctionnalité. « Nous avons apprécié les bonnes relations avec la maintenance et une véritable écoute des clients qui ont une réelle influence sur la roadmap produit » observe Vincent Cornely. L'exemple cité par lui concerne une capacité à comparer plusieurs configurations en parallèle afin d'opérer des choix.

PublicitéInstallée on premise fin 2017, la solution DCscope a été implémentée en moins d'une heure. Comme d'autres chantiers prioritaires sont en cours, Groupama Rhône Alpes Auvergne ne tire pas encore toutes les optimisations possibles. L'entreprise constate d'ores et déjà un réel gain de temps dans la surveillance et l'optimisation des installations. Mais DCscope est aussi capable de recommander des évolutions dans la configuration de l'infrastructure.

Un ROI qui n'a pas été maximisé

Avec l'usage incomplet actuel, le ROI est estimé à environ dix-huit mois. Mais Vincent Cornely estime qu'il aurait été possible de l'obtenir en moins d'un an. Surtout, la vCloud Suite aurait coûté cinq fois plus chère que DCscope.

L'objectif des opérations en cours est d'optimiser le déploiement des machines virtuelles pour diminuer leur allocation en ressources et optimiser les affectations sur les machines physiques. Bien entendu, il s'agit de « réduire la voilure » sur les infrastructures afin de réduire les coûts en licences et en maintenance. Surtout, toute la démarche d'optimisation bénéficie désormais d'une objectivation incontestable.

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