Projets

Grâce au Low-code, Schaeffler numérise ses processus de production

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Via une plateforme Low-code, l'industriel Schaeffler a réduit les temps de développement des applications exploitées en usine et augmenté la productivité.

PublicitéParmi les produits que les 84 000 collaborateurs du groupe Schaeffler développent et fabriquent, on trouve des moteurs, des roulements de roue et des systèmes de direction pour l'industrie, le secteur automobile et l'aéronautique. Afin de développer des logiciels plus rapidement et de numériser ses processus, l'entreprise allemande, qui possède deux usines en France (pour un total d'environ 1500 personnes), dont un site majeur à Haguenau (Bas-Rhin), a emprunté de nouveaux chemins.

Schaeffler a introduit la plate-forme Low-code de Mendix, une filiale de Siemens. Le Low-code est une méthode au sein de laquelle la programmation ne se fait plus sur la base de lignes de code, mais à l'aide d'une interface drag-and-drop reposant sur un modèle sous-jacent. Un tel environnement facilite la création d'applications, y compris par ceux qui n'ont pas de connaissances approfondies en programmation.

Démarrage avec un centre d'excellence

Dans un premier temps, Schaeffler a mis en place un centre d'excellence (CoE) au sein de sa DSI. Ce centre est responsable des meilleures pratiques de développement, comme les directives de sécurité ou d'intégration. Ce n'est qu'une fois ces fondations en place que le premier projet Low-code a été lancé : la transformation d'un processus de documentation répertoriant les contrôles pour les réclamations des clients. Ce processus était basé sur des documents papier et a été transformé en une application, basée sur un workflow.


Le siège social du groupe Schaeffler à Herzogenaurach, en Bavière. L'entreprise emploie 84 000 personnes et compte parmi les principaux fournisseurs de l'automobile, de l'aéronautique et d'autres industries. (Photo : Schaeffler)

Deux ans après l'introduction des principes du Low-code, 30 applications issues de cette démarche sont désormais en service chez Schaeffler. L'une des plus importantes sert à surveiller la qualité des machines et des produits. Là encore en remplacement de processus auparavant souvent manuels. L'application Low-code, développée en technologies web, est accessible sur tablettes. Les collaborateurs peuvent donc effectuer une grande partie du travail en temps réel, au lieu de saisir des données sur papier et de les transférer plus tard dans un système d'information. Evitant ainsi une double saisie des données qui fait perdre beaucoup de temps et s'avère génératrice d'erreurs.

Une communauté et des hackathons

Pour faire progresser les pratiques de développement au sein de ses métiers, Schaeffler a créé une communauté Low-code comptant plus de 500 participants. Des réunions hebdomadaires sur les meilleures pratiques sont organisées pour discuter des idées et des solutions. Des informations complémentaires sont en outre disponibles sur l'Intranet du groupe. De plus, des hackathons sont régulièrement organisés, ouverts à toutes les personnes intéressées, afin de favoriser les échanges entre les différents départements.

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Une capture de Siemens Mendix. Schaeffler a créé une communauté Low-code de plus de 500 personnes autour de cette solution.

« Ce qui m'a le plus impressionné dans le cadre des différents projets Low-code, c'est que même des collègues sans aucune connaissance préalable ou expérience informatique ont pu réaliser des applications avec Mendix après seulement trois semaines de formation à temps plein », note Jakob John, spécialiste Production Platform Solutions au sein du département des opérations IT de Schaeffler. « La communauté nouvellement créée nous permet d'augmenter notre capacité d'innovation et d'établir de nouvelles normes de qualité dans toute l'entreprise », reprend le responsable.

Article rédigé par

Bernd Reder (CIO Allemagne, adapté par Reynald Fléchaux)

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