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Fraude : un risque lié à la cybercriminalité

Fraude : un risque lié à la cybercriminalité
Sept entreprises sur dix ont été victimes d’au moins une tentative de fraude sur l’année écoulée

Que la cybercriminalité soit le moteur ou un outil accessoire, la fraude envahit les entreprises selon une étude Euler Hermes / DFCG.

PublicitéSelon une étude menée par l'assureur-crédit Euler Hermes et la DFCG (association des Directeurs Financiers et Contrôleurs de Gestion), une entreprise sur trois a subi au moins une fraude avérée en 2017. Sept sur dix ont été victimes d'au moins une tentative sur l'année écoulée, une sur cinq en ayant même subi plus de cinq. La cybercriminalité est directement concernée dans 50 % des entreprises, ce qui la place en deuxième position, juste derrière la fraude au faux fournisseur (54%). Les autres usurpations d'identités occupent d'ailleurs le reste du Top 5 : identités diverses (banque, avocat...) concernant 43 % des répondants, faux président (42%) et faux client (35%).

Bien évidemment, le premier risque est strictement financier (85 % des répondants). Mais le risque sur les données est en deuxième position (45%), devant l'interruption d'activité (30%) et le risque de réputation de l'entreprise (29%). 70 % des répondants jugent que le risque de fraude va s'accentuer en 2018. 30 % ont constaté une recrudescence particulière des fraudes en période de congés ou de week-end.

Côté solutions, l'IT est assez marginale actuellement alors que les algorithmes d'intelligence artificielle auto-apprenant ont plutôt de bons résultats. Ainsi, 12 % seulement des tentatives auraient été déjouées par un dispositif technique. 38 % ont été contrées par des procédures de contrôle interne et 50 % par une initiative humaine.

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